RUGBYLionel Nallet: «On s'est dit ce qu'il y avait à se dire»

Lionel Nallet: «On s'est dit ce qu'il y avait à se dire»

RUGBYLe deuxième ligne de l'équipe de France et du Racing-Metro pense que les Bleus sont capables de se relever après l’échec en Italie...
Propos recueillis par B.V.

Propos recueillis par B.V.

Tant bien que mal, le XV de France panse ses plaies. Après la défaite historique en Italie (22-21), les Bleus se sont parlé dimanche pour crever l’abcès et sauver les meubles avant la dernière rencontre, face au Pays de Galles (samedi, 20h45). Une discussion bénéfique, selon le deuxième ligne du Racing-Metro, Lionel Nallet.

Lionel, comment l’équipe de France a-t-elle digéré cette défaite face à l’Italie?
On a parlé. On a cherché à savoir pourquoi on était passé à côté de ce match. On s’est dit ce qu’il y avait à se dire. Tout le monde a été à l’écoute, tout le monde avait besoin de dire son ressenti. Forcément, parfois, il y a des choses qui ne font pas plaisir à l’un ou à l’autre, mais au moins c’est constructif et ça permet d’avancer.

Marc Lièvremont a beaucoup été mis en cause…
On a quand même, nous les joueurs, un rôle principal dans cette défaite. Sur ce genre de match, l’envie c’est notre responsabilité. On n’a pas été présents dans l’agressivité. C’est un sport de combat et on ne devrait jamais oublier les bases de notre jeu. Dès qu’on oublie le combat, il n’y a rien, aucune combinaison qui marche. Après, on pourra toujours dire que l’entraîneur est là pour réussir à nous mettre dedans… Mais bon, on est des grands garçons.

Un sursaut d’orgueil face au Pays de Galles est-il possible?
Oui, il n’y a pas de raison. Tout le monde est vexé. La tristesse commence à se dissiper pour essayer de rebondir sur ce match contre les Gallois. Dès qu’on est présents dans le combat, on est capable de gêner beaucoup d’équipes. Je suis persuadé que tout le monde a conscience qu’on s’est troué là-dessus.

Marc Lièvremont s’est excusé mardi des propos très durs qu’il a tenus sur les joueurs après la rencontre…
C’est bien. Ces déclarations ne correspondent pas à Marc, à son état d’esprit. Après ce match, avec la colère, légitime d’ailleurs, on s’emporte et puis on dit des choses qu’on est amené à regretter.

Comment s’est passé le départ des six «exclus» (dont Sébastien Chabal)?
Seb, qui est du coin, a pris sa voiture. Les autres l’avion (rires).