C’est dans le froid hongrois de Balatonfuredi que Tremblay-en-France a préparé la réception de Montpellier en championnat (mercredi à 20h40). Après la qualification dans les douleur de son équipe pour les quarts de finale de la coupe des Coupes, le pivot Benoït Peyrabout l’estime capable de réaliser l’exploit face au champion de France.

Cette qualification en Hongrie doit faire du bien avant de recevoir Montpellier…
C’est très important pour la confiance. Sortir vainqueurs de ces rencontres là, âpres, serrées, dans une grosse ambiance, c’est toujours intéressant avant de rencontre une équipe comme Montpellier.

Actuellement, Montpellier est-il intouchable?
Sur un match, tout est possible. Par le passé, on a montré que l’on pouvait aller gagner chez eux qu’ils étaient invaincus chez eux depuis des années (victoire de Tremblay en mars 2009 27-29). Donc on ne peut pas dire que ce soit impossible, surtout chez nous et après ce match de Coupe d’Europe. Cela dit, Montpellier ça reste très fort, surtout avec leurs jeunes qui ont pris une dimension internationale, comme William Accambray.

Comment faut-il les prendre?
Il ne vaut mieux pas tomber dans un rythme fou car on ne sera pas capable de les suivre. Il faudra imprimer notre rythme, s’appuyer sur ce qu’on sait faire, une bonne défense et marquer des buts rapides en contre-attaque. Il ne faudra pas perdre les duels trop souvent, s’entraider, et éventuellement changer de défense en cours de match pour les perturber.

Justement, vous allez défendre sur le meilleur demi-centre du monde, Nikola Karabatic. Vous devez le connaitre par cœur…
Oui, je sais ce qu’il va faire (rires)… mais il le fait tellement bien! C’est difficile de le contrer. Il faut essayer de le perturber dans ses courses pour l’empêcher de se mettre en action. Mais le problème, c’est qui se on se focalise sur un joueur, qu’on défend à plusieurs sur lui, ses partenaires risquent d’en profiter. Si je défends trop haut sur lui, mes coéquipiers vont avoir beaucoup plus d’espace à défendre... Bref, en duel, il faudra faire en sorte qu’il passe le moins possible, car il va passer quelques fois, c’est sûr (rires).