TENNISOpen GDF Suez: Kim Clijsters n'oublie pas la couronne de numéro 1 mondiale

Open GDF Suez: Kim Clijsters n'oublie pas la couronne de numéro 1 mondiale

TENNISSi elle atteint les demi-finales du tournoi, la Belge pourrait ravir la place de la Danoise Wozniacki...
R.S.

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Pas besoin de verser dans le glamour pour avoir l’allure d’une numéro 1 mondiale. Avec son écharpe en laine mauve et ses bouclettes coincées derrière les oreilles, Kim Clijsters n’est pas à Paris en balade. A Coubertin, la maman du circuit pourrait concrétiser l’un des objectifs assumés de son come-back, dix-huit mois plus tard. Une place en demi-finale lui permettrait de ravir à Caroline Wozniacki la première place du classement WTA. Une perspective qui justifie en partie la présence de la Flamande dans un tournoi où elle ne s’est alignée qu’une seule fois (en 2004).

Depuis son retour, celle qui partage l'affiche du tournoi avec Maria Sharapova, a tendance à limiter ses apparitions, préférant se focaliser sur les grands tournois. Deux semaines après sa victoire à Melbourne, elle n’est donc pas obnubilée par cette couronne, portée pour la dernière fois il y a cinq ans. «La place de numéro1, j’y pense forcément. Je ne vais pas dire le contraire. Ce serait un bel exploit de la récupérer, mais je ne serais pas trop déçue si ça n'arrive pas.» Pour redevenir la patrone du circuit, deux victoires suffisent à la Belge dont le tableau est plutôt dégagé. Après Kristina Barrois, elle devrait croiser Nadia Petrova pour une place dans le dernier carré.

C'était mieux la première fois

Clijsters se sait donc attendue, mais préfère ne pas y penser. «Je me concentre d'abord sur mes matchs. Je ne me projette donc pas trop loin. Il y a d'excellentes joueuses dans le tableau», insiste la Belge, toujours respectueuse. A 27 ans, elle n’est pas non plus du genre s’infliger une pression superflue. Surtout pour un petit plaisir qu’elle a déjà connu à plusieurs reprises par le passé. «La première fois, j'avais l'impression que c'était quelque chose d'immense. J'étais beaucoup plus jeune et il y avait encore les sœurs Williams, Davenport, et plusieurs grands noms en activité.» Un coup d’œil sur le classement suffit à comprendre que ce n’est plus vraiment le cas.