C’est mathématique, le ski alpin tricolore ne peut qu’améliorer son bilan. Rentrée bredouille des Jeux de Vancouver l’an dernier, l’équipe de France débarque à Garmisch-Partenkirchen (Allemagne) avec quelques sérieux atouts dans sa manche pour ces Championnats du monde 2011. Depuis le début de l’hiver, la Marseillaise a déjà retenti à sept reprises. Pourtant, les espoirs de médailles reposent surtout les épaules de Jean-Baptiste Grange (trois victoires en slalom) et Tessa Worley (trois succès en géant).

Grange méfiant

«Pour les médailles, je reste prudent, prévient le directeur technique national, Fabien Saguez. On a deux favoris: Tessa Worley et Jean-Baptiste Grange. Les autres devront prendre leur chance.» Echaudé par son échec à Val d’Isère lors des Mondiaux en 2009, Grange refuse l’étiquette de favori: «Je reste lucide. C'est une course d'un jour. Tu enfourches à la quatrième porte et c'est réglé.» A 21 ans, Worley se pose moins de question: «J’ai toujours été ambitieuse. La médaille, je vais aller la chercher», annonce la skieuse du Grand Bornand.

Dans le sillage de ses deux locomotives, la France mise surtout sur son groupe technique. Cyprien Richard (vainqueur à Adelboden) et Thomas Fanara ont le ski pour rivaliser avec les meilleurs en géant alors que la slalomeuse Nastasja Noens va chercher à confirmer son podium de Flachau en janvier. Vice-championne du monde en 2009 mais en manque de résultats cette saison, Marie Marchand-Arvier espère faire mentir les pronostics dès ce mardi en Super-G.