PSG: Mevlut Erding et «le syndrome de la deuxième année»
FOOTBALL•Mevlut Erding retrouve son ancien club pour lancer le sprint vers le titre…M.M.
Buteur à Marrakech durant la préparation, Mevlut Erding veut «bien commencer 2011 face à Sochaux et ne pas faire comme au match aller (défaite 3 buts à 1). «On n’était passé à côté et moi je n’avais pas été bon», explique l’attaquant turc. Le voyage à Bonal avait pourtant servi d’électrochoc aux Parisiens qui n’ont perdu depuis que deux rencontres, toutes compétitions confondues. Problème, dans cette bonne période on a que très peu vu Erding. Trop peu.
Onze matchs, quatre buts, l’ancien sochalien n’a pas le même ratio que l’an passé et le reconnaît en toute honnêteté. «C’est sûr que je ne suis pas aussi en réussite que le reste de l’équipe. Je sais que je n’ai pas été bon, j’en suis conscient. Mais pour en avoir discuté avec les gens qui m’entourent c’est toujours difficile de confirmer après une bonne première saison. C’est le syndrome de la deuxième année. J’ai remarqué que beaucoup de joueurs avaient du mal pour leur deuxième saison et je fais partie de ceux-là», précise t-il.
«Une préférence pour le championnat»
Pas avare sur les kilomètres, l’attaquant turc n’est pas démoralisé pour autant. «Je suis dans une équipe qui est deuxième du championnat et qui recommence à faire peur. Nous sommes redevenus un PSG digne de ce nom». La venue de son ancien club est pour lui l’occasion de relancer la machine à buts qui n’a plus fonctionnée depuis le 20 novembre dernier en championnat. «Ce match est doublement important car c’est mon ancien club et que je veux bien figurer, mais aussi pour lancer le sprint on veut gagner au moins un titre et à choisir j’ai une préférence pour le championnat», affirme l’attaquant turc.
«Comme il n’y a pas grand-chose à faire, on reste concentré sur le foot»
Demain au Parc c’est la troisième meilleure attaque de Ligue1 qui se présente. Et pour tout dire ça faisait longtemps que les joueurs de Francis Gillot n’étaient pas venus en position de relégable. «Je ne suis pas étonné par cette réussite. C’est la politique du club de lancer des jeunes qui fini par payer. Regardez Marvin Martin qui est déjà à huit passes décisives. Il y a de très bon éducateurs et puis comme il n’y a pas grand-chose à faire, on reste surtout concentré sur le football», avoue t-il en souriant.