Il existe bien des internationaux qui ne se réveillent pas la nuit, en plein cauchemar, en hurlant «Je veux sortir du bus!». Marc Planus garde lui un très bon souvenir de son séjour en Afrique du sud. Dans Le Parisien, le défenseur bordelais exprime pour la première fois son ressenti sur la dernière Coupe du monde. «Un moment exceptionnel», malgré la débâcle footballistique.

Il faut dire que le trentenaire, invité surprise de la liste de Domenech, n’a pas joué une minute pendant la compétition, ni même parlé devant la presse, à Knysna. Le joueur n'échangerait «pour rien au monde le fait d'avoir vécu une Coupe du monde». A propos du fiasco de l’équipe, il se veut plutôt philosophe. «C'est la vie et je préfère retenir ma première sélection (contre la Tunisie en match de préparation) ainsi que l'expérience d'une telle compétition.»

Là-bas, le Bordelais a aussi eu la malchance de se blesser au genou droit. Avant d’enchaîner à la reprise avec une distension du ligament du genou gauche. Quelque part, cela aide forcément à relativiser.