Sidney Govou demande à toucher le Smic au Panathinaïkos
FOOT•Pour se racheter auprès de ses dirigeants...R.S.
Sidney Govou tient à rétablir certaines vérités depuis quelques jours. L’attaquant du Panathinaïkos ne dilapide pas son salaire dans les verres de vodka-pomme, il n’est pas alcoolique, n’a jamais renversé de moto en voiture et n’a jamais été menacé de licenciement pour ses supposées frasques nocturnes. Dans une interview à L’Equipe, tout juste concède-t-il être passé à côté de son début de saison, après une blessure à la cuisse.
«Pas venu ici pour faire un braquage»
Pour cette dernière raison, et aucune autre, l’ancien Lyonnais aurait demandé à faire amende honorable. «J'ai dit à mes dirigeants que j'étais capable de prendre le salaire minimum d'un footballeur en Grèce, plus les éventuelles primes: 1.050 euros par mois. Sur les trois ans de contrat qu'il me reste. Je voulais montrer que je n'étais pas venu ici pour faire un braquage», explique l’ex-international français.
Vendredi après-midi, Sidney Govou a bien discuté avec ses dirigeants, au côté de son agent. Mais il n’aurait été question que «de (son) avenir et de (son) envie». Le reste, «ce sont des conneries qui ont été reprises dans la presse française», poursuit le joueur, qui souhaite désormais «s’imposer dans son nouveau club, et jouer au niveau auquel on l’attendait.» Sur un terrain de football, si possible.