Il aura fallu 2 minutes 30 à Ronny Turiaf pour enflammer Bercy. Le temps pour le seul Français sur le parquet de contrer en haute altitude Michael Beasley et de se faire lever pour la première fois de la soirée un POBP plein à craquer. Le Martiniquais, qui espérait voir «le public français montrer à la NBA qu’il peut faire du bruit» lors de ce match d’exhibition entre deux franchises américaines, les New-York Knicks et les Minnesota Timberwolves, a été exaucé.

Venu lui-même au micro pour chauffer la salle avant le coup d’envoi, la nouvelle recrue des Knicks a pu tester sa popularité auprès du public français, largement acquis à cause - et à celle de son équipe. Son seul rival à l’applaudimètre? Certainement pas les Bleus du foot, libérés de leur rassemblement de Clairefontaine le temps d’une soirée et qui n’ont pu éviter quelques sifflets - certes bien couverts par de nombreux applaudissements.

Revue d’effectif

Mais plutôt son coéquipier Amare Stoudemire (11 points en 20 minutes), star outre-Atlantique et nouveau bijou des Knicks, dont les pénétrations vers le cercle ont très vite été appréciées par les quelque 15.000 fans présents, mais insuffisantes pour les joueurs de Big Apple, défaits 106 à 100.

Encore en préparation, les Knicks en ont surtout profité pour faire tourner leur effectif en ce deuxième match de pré-saison. En témoigne l’entrée en jeu, pour quelques minutes, de Patrice Ewing junior, fils de légende New-yorkaise. En face, les Wolves, plus petit budget de NBA en termes de masse salariale, confirment leur potentiel après avoir battu lundi soir les Lakers de Los Angeles, champions en titre.