Pour revivre le match en live, cliquez ici...

Les Olympiens tombent de haut. Peut-être était-ce la pression, peut-être la très bonne organisation défensive russe, ou simplement que les Olympiens n’avaient pas les jambes après le match face à Monaco dimanche. Quoi qu’il en soit, Marseille n’a jamais su prendre à défaut une solide équipe du Spartak Moscou qui a réussi le hold up parfait en fin de rencontre (0-1) sur un contre meurtrier de Welliton. Les débuts en Ligue des Champions sont donc toujours très compliqués pour les Phocéens.

Un contre moscovite meurtrier

A voir hier Didier Deschamps le visage fermé, se ronger anxieusement les ongles sur son banc, on a bien compris que quelque chose cloche toujours chez cet OM qui ne parvient pas à concrétiser sa domination en ce début de saison. Pourtant après le match en demi-teinte d’André-Pierre Gignac dimanche, Deschamps avait tenté un coup en titularisant en pointe Brandao. Le Brésilien aura guère été à la hauteur de la confiance de son entraîneur jusqu’à la 58e minute et une tête que Dykan a eu le plus grand mal à capter. Trop peu. Trois minutes plus tard, l’attaquant laissait sa place à Gignac. L’entrée du Martégal réveillait le stade et l’équipe phocéenne qui multipliait les occasions. Un tir du nouvel entrant (65e), un boulet de canon de Taiwo (66e) puis un tir en pivot de Valbuena (75e) permettaient au portier moscovite de briller. Mais comme face à Monaco, les Marseillais manquaient cruellement de réalisme. A l’image de Lucho seul à 2m de la ligne qui ratait le cadre (76e). Moscou n’en attendait pas tant et sur un contre de Welliton, c’est Azpi qui contrait la frappe du Brésilien pour tromper Mandanda (0-1, 81e). Le dernier tir de Gignac sur le poteau (93e) n’y changeait rien. Il va clairement falloir montrer autre chose pour accéder aux 8es de finale de la C1. Mais peut-on encore parler de 8es quand on ne parvient pas à battre le Spartak Moscou?