Revivez le match du siècle Mahut-Isner en live comme-à-la-maison
live

Terminé

Revivez le match du siècle Mahut-Isner en live comme-à-la-maison

Le Français Nicolas Mahut, lors d'un match sans fin à Wimbledon contre l'Américain John Isner, le 23 juin 2010.
Le Français Nicolas Mahut, lors d'un match sans fin à Wimbledon contre l'Américain John Isner, le 23 juin 2010. - G.KIRK
Matthieu Goar pour l'avant-match, N. B. pour le live

Matthieu Goar pour l'avant-match, N. B. pour le live

Le résumé de mercredi:

Comment marquer l’histoire lorsque l’on est un joueur normal dans une époque dominée par les deux extraterrestres Nadal et Federer? D’abord miser sur la quantité plutôt que sur la qualité. John Isner et Nicolas Mahut ont apparemment bien compris cette règle d’or. Mercredi soir, ils se sont séparés à la nuit tombée sur le score de 4-6, 6-3, 7-6 (9/7), 6-7 (3/7) et... 59-59 dans la cinquième manche. «C'est un champion, il faut que je lutte comme je ne l'ai encore jamais fait, on reviendra demain et on verra, mais c'est un moment incroyable. Je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas combien d'heures on a joué», a expliqué Nicolas Mahut à la sortie du court.

>> Pour revivre le match en live, c'est par là.

9h54 exactement étalées entre mardi et mercredi. Mardi soir, les deux hommes avaient joué 4 sets. Le plus dur, pensait-on. Mercredi, ils ont mis 7h06 à ne pas se départager. D’abord à grands coups de services (94 aces pour Mahut, 98 pour Isner) puis lors d’échanges de fonds de court. Rien que ce 5e set a duré 33 min de plus que le record du précédent match le plus long joué par Santoro et Clément à Roland-Garros en 2004. Isner est le seul à s'être procuré des balles de match, une à 9-8, deux autres à 33-32 et une à 59-58, écartée d'un ace par Mahut.

«On ne sait pas si on doit rire ou pleurer»

A 21h10, le Français a demandé la fin provisoire de la rencontre alors qu’Isner voulait continuer devant un court numéro 18 plein à craquer. «C'est inimaginable, on ne sait pas si on doit rire ou pleurer», a réagi Roger Federer, cloué comme Novak Djokovic devant un poste de télévision. «Tout le monde regarde ça dans les vestiaires, partout. Je suis impressionné par le fait que les deux tiennent leur service aussi facilement toute la journée. C'est incroyable. Peut-être qu'ils devraient se mettre d'accord pour jouer un tie-break à 50-50 (rires).»

Mahut est un récidiviste. Déjà lors du 2e tour des qualifications de Wimbledon cette année, l’Angevin a été l’acteur d’un match épique face à Alex Bogdanovic 3-6, 6-3, 24-22 (!!!) au terme d'un dernier set remporté après 2h51 de jeu. Une promenade de santé à côté de son face-à-face avec Isner.

>> Jeudi, vivez la fin du match en live comme-à-la-maison