De notre envoyé spécial à Roland-Garros

Aussi percutant sur un terrain que prévisible en conférence de presse, Robin Soderling estime que sa finale perdue l’an dernier contre Roger Federer peut l’aider dimanche.

>> Un match à revivre en live

C’est peut-être un match que l’ancien Robin aurait perdu?

Mais, je suis toujours Robin, je ne comprends pas bien la question. J’aurais pu perdre aujourd’hui. C’était un match très serré.

Pensez avoir plus d’expérience que l’an dernier pour aborder cette nouvelle finale à Roland-Garros?

On verra dimanche, mais c’est vrai que je me sens plus confiant. L’an dernier, ma finale a été très difficile à aborder contre Federer. Cette fois, je pense que ce sera plus facile grâce à cette expérience. Il va falloir que je fasse une meilleure entame de match déjà. Mon mauvais départ contre Roger m’avait pas mal handicapé l’an dernier. J’espère ne pas être saisi par la nervosité.

Nadal a évoqué ses problèmes aux genoux pour expliquer sa défaite contre vous l’an dernier. Comme le prenez-vous?

Je n’y ai jamais pensé. Ce n’est pas le premier joueur qui dispute un match avec un problème physique. Je suis très content et fier de ma performance contre lui.

Il y a encore deux ans, auriez vous pensé aussi bien réussir à Roland-Garros, sur terre battue?

Peut-être. Je pense pouvoir bien jouer sur toutes les surfaces. Il n’existe aucune surface que je n’aime pas. Sur terre, année après année, je monte en puissance. Mais je le répète, je n’ai pas de surface de prédilection.

Vous restez sur deux victoires contre Nadal. Pensez-vous partir avec un avantage psychologique?

Je l’ai battu deux, trois fois, mais il a battu plus souvent. Je sais que je peux battre Nadal, je l’ai déjà démontré, mais comme je l’ai déjà dit : chaque match est différent.