Amandine Buchard veut cumuler judo et rugby pour les JO de Los Angeles 2028

JO 2024 : Amandine Buchard veut cumuler judo et rugby pour les Jeux de Los Angeles 2028

ambition dévoranteDouble médaillée au JO de Paris 2024, la judokate française compte bien ajouter une nouvelle corde ovale à son arc d’ici aux prochains Jeux olympiques
Mikaël Libert

Mikaël Libert

Amandine Buchard à 29 ans et elle est l’une des athlètes françaises à avoir fait vibrer le pays lors des JO de Paris 2024. La judokate a d’abord chopé le bronze en individuel dans la catégorie des -52 kg avant de partager l’or avec ses petits camarades de l’équipe de France dans l’épreuve par équipes mixtes. Mais qui peut le plus, peut encore plus et c’est un sacré défi que la jeune femme s’est lancé pour les Jeux de Los Angeles, en 2028.

Au lendemain de la cérémonie de clôture des JO de Paris, Amandine Buchard a balancé son programme pour les quatre prochaines années à ses 76.000 abonnés sur Instagram. Assez logiquement, la judokate compte bien se qualifier en judo pour les prochains Jeux d’été. Et à ce propos, malgré ses perfs, elle n’est pas forcément sereine : « On pense déjà à l’après JO, la peur que tout s’éteigne d’un coup et se retrouver seule pour préparer la prochaine olympiade », écrit-elle.

Un projet « incompatible » avec son club actuel

Seule ? Impossible pour une double médaillée. En fait non, parce que son club, le PSG judo, elle l’a déjà perdu, et pour une raison étonnante. En fait, Amandine Buchard a un « double projet ». Outre les qualifs pour les JO, elle va tenter « d’intégrer l’équipe de France de rugby ». C’est fou, et elle le reconnaît, mais c’est aussi un projet qui n’est « pas compatible » avec son club actuel, déplore-t-elle sur Insta.

Pas grave au fond, l’athlète assume les « ruptures » engendrées par « des décisions aussi importantes ». Si sa priorité reste de trouver un nouveau club de judo, elle va aussi s’investir à fond dans le rugby. Une « activité ressource » qu’elle a découverte lors de sa préparation pour les JO de Paris et qui lui a permis de ne pas sombrer dans la « saturation des tatamis ». D’ailleurs selon elle, ce sont « deux sports complémentaires », sorte de « combo parfait pour aller plus haut ». Il ne lui reste plus qu’à trouver des partenaires pour la suivre dans cette aventure. « Qui ose gagne ! » lance-t-elle.