FOOTBALLSaïd Ennjimi réclame de nouvelles élections à la tête de la FFF avant 2024

Crise à la FFF : Saïd Ennjimi, président de la Ligue d’Aquitaine, réclame de nouvelles élections avant 2024

FOOTBALLL’ancien arbitre professionnel, désormais président de la Ligue d’Aquitaine, n’accepte pas que le Comex reste en place jusqu’en 2024, en raison de la crise actuelle à la tête du football français et de la démission de Noël Le Graët
Jérémy Laugier

J.Lau.

On s’en doutait, la démission de Noël Le Graët mardi ne suffit pas à satisfaire tous les acteurs du football français. Hormis Jamel Sandjak, le président de la Ligue Paris-Île-de-France, qui avait choisi de démissionner du comité exécutif de la Fédération française de football (FFF) cinq jours plus tôt, tout le reste du Comex compte rester en poste jusqu’à la fin de l’année 2024, comme le stipulait le mandat de Noël Le Graët et de son équipe élue.

Président de la Ligue d’Aquitaine de football, Saïd Ennjimi s’est confié à ce sujet dans Le Parisien : « Entendre le Comex dire que les dysfonctionnements ne sont pas systémiques, c’est dire que tout est de la responsabilité de Noël Le Graët. Or, par définition, il y a des sujets compliqués dont certains étaient plus ou moins au courant. C’est difficile de rester en place de cette manière quand votre tête de liste élue s’en va. Dire que tout est la faute d’un homme, ça ne me suffit pas ».



« Des fractures qui vont perdurer »

Le souhait de l’ancien arbitre professionnel est donc clair : « Convoquer une nouvelle élection permettrait de clôturer définitivement le chapitre. Car mine de rien, le mandat va encore durer presque deux ans. S’ils avaient remis leur mandat en jeu, on aurait pu faire bloc, mais là, en se maintenant de la sorte, je pense qu’il y a des fractures qui vont perdurer. J’aurais préféré qu’on profite de ce moment difficile pour organiser un vrai débat, devant tout le monde, programme contre programme ».

De même, Saïd Ennjimi songe à convoquer une assemblée fédérale de révocation avant celle prévue le 10 juin, supposée déterminer l’éventuel successeur de Philippe Diallo. « La FFF a besoin d’être redynamisée », insiste le dirigeant. La sortie de crise n’est pas encore en vue pour le football français.