FOOTBALLLe Bayern battu, Nagelsmann dénonce « une décision merdique » de l’arbitre

Bayern Munich : Nagelsmann s’emporte contre « une décision merdique » de l’arbitre lors du revers contre Mönchengladbach

FOOTBALLQuatre jours après son succès au Parc des Princes (0-1), le leader de la Bundesliga s’est incliné (3-2) sur la pelouse du Borussia Mönchengladbach
Jérémy Laugier

J.Lau.

La victoire du Bayern Munich à Paris mardi (0-1) n'a offert qu’un court répit à Julian Nagelsmann auprès des consultants en Allemagne. Samedi, le comportement du très critiqué entraîneur de 35 ans a notamment été pointé par Lothar Matthaüs : « J’attends d’un entraîneur du Bayern qu’il se contrôle. Le club doit le convoquer ». La raison de ce tacle de l’ancien capitaine de la sélection allemande ? Dès la 8e minute du match de Bundesliga perdu par les Bavarois à Mönchengladbach (3-2), Dayot Upamecano a été sévèrement expulsé pour un contact limite sur son compatriote Alassane Pléa, qui filait seul au but.


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La décision de l’arbitre Tobias Welz a révolté l’ancien coach de Leipzig, dans une rencontre marquée par les buts des Français Marcus Thuram (3-1, 84e) et Mathys Tel (3-2, 90e+3). « Il se fout de ma gueule ou quoi ? », s’est emballé Julian Nagelsmann sur le bord du terrain, avant qu’il ne demande des explications à Tobias Welz après le match.

« Je suis à coup sûr allé trop loin »

« Mon dieu, mon dieu, mais quelle bande de mollassons ! », a-t-il lâché en quittant le vestiaire des arbitres. Autant vous dire que l’entraîneur du Bayern était à point pour filer en zone mixte, où il a ponctué son œuvre : « Personne ne peut me faire croire que cela vaut une expulsion. C’est une décision merdique ».



Conscient de ses excès verbaux à chaud, Julian Nagelsmann s’est fendu d’un message sur les réseaux sociaux : « Les émotions appartiennent au sport mais je dois m’excuser pour le choix de mes mots à l’encontre des arbitres. Je suis à coup sûr allé trop loin ». Avant d’affronter le Losc ce dimanche (13 heures), le PSG de Christophe Galtier a une nouvelle fois la preuve que la situation au Bayern Munich (malgré tout leader provisoire du championnat) est à peine plus sereine qu’à Paris.