TENNISCaroline Garcia s’ouvre facilement les portes de la finale du Masters WTA

Masters WTA : Caroline Garcia s’ouvre facilement les portes de la finale

TENNISEn battant 6-3, 6-2 la Grecque Maria Sakkarila, la Lyonnaise a réalisé son match le plus abouti du tournoi
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Rien n’arrête Caroline Garcia. La Lyonnaise de 29 ans s’est facilement offert une première finale du Masters WTA pour sa deuxième participation, en battant 6-3, 6-2 la Grecque Maria Sakkari, dimanche à Fort Worth au Texas.

La N.6 mondiale fait d’ores et déjà mieux qu’en 2017, quand elle avait échoué en demi-finale de l’épreuve, alors vaincue par l’Américaine Venus Williams. A l’époque, elle était arrivée à Singapour à la dernière minute, euphorique après deux titres en Chine, aux WTA 1000 de Wuhan et Pékin. Cette fois, c’est dans l’incertitude, après le départ inattendu de l’entraîneur Bertrand Perret, qu’elle a abordé le tournoi.

Sakkari régulièrement poussée à la faute

Et force est de constater qu’elle a trouvé les ressources mentales pour entretenir son rêve : devenir la deuxième Française à ajouter son nom au palmarès, après Amélie Mauresmo, qui avait été sacrée aux dépens de Mary Pierce en 2005, lors d’une finale 100 % tricolore d’un autre temps.

Après une entrée en matière solide face à Coco Gauff pour son premier match de groupe, Garcia, en jouant pourtant parfois un très bon tennis, avait ensuite chuté face à la N.1 mondiale Iga Swiatek. Face à Sakkari (N.5), contre laquelle elle possédait un léger avantage psychologique pour l’avoir battue lors de leurs deux précédentes confrontations, Garcia a réalisé son match le plus abouti du tournoi. Misant plus que jamais sur son agressivité, elle a constamment mis son adversaire sur le reculoir et souvent à la faute. Le seul moment où la Française a péché c’est pour confirmer son premier break dans le premier set. Pour le reste ce fut un cavalier seul.

Tranchante au retour, placée bien à l’intérieur du court, elle a profité du faible pourcentage de première balle de Sakkari (37 %) pour s’adjuger le premier set en 35 minutes. Elle a aussi insisté sur le revers de la Grecque, en la déportant pour mieux finir ses points le long de la ligne. Malgré une lutte de 2h27 autant éprouvante physiquement que mentalement la veille pour battre Kasatkina, « Caro » n’a ensuite pas montré de signe de fatigue. Elle a encore appuyé sur l’accélérateur au second set, entamé avec deux breaks consécutifs pour se détacher 4-0.

Une cadence infernale

Tout lui a réussi dans ce match, à l’image de cette volée amortie en extension pour annihiler un passing pourtant bien exécuté par Sakkari, qui n’en était plus qu’à lâcher ses coups pour tenir la cadence infernale imposée par sa rivale. La Française, qui a aligné les coups gagnants (21-8), s'est aussi montrée très efficace au service, avec 6 aces venus gonfler son total à 379 cette saison, domaine où elle est sûre de finir en première place devant la Kazakhe Elena Rybakina (370).

Pour « Caro », être en finale du Masters constitue une énorme satisfaction après six dernières semaines difficiles, victime d’un phénomène de décompensation après un été flamboyant, qui l’avait vue remporter trois titres (Bad Homburg, Varsovie, Cincinnati), avant d’atteindre les demies à l’US Open.