FOOTBALL« On est des imbéciles », peste Bourigeaud après un nouveau couac rennais

Fenerbahçe-Rennes : « On est des imbéciles », peste Bourigeaud, après la nouvelle folle remontée subie par les Bretons

FOOTBALLMenant tranquillement 0-3 à la demi-heure de jeu, le Stade Rennais a trouvé le moyen de concéder le nul (3-3), jeudi soir en Ligue Europa en Turquie. Cela a eu le don d’agacer le milieu offensif breton
Jérémy Laugier

Jérémy Laugier

L'essentiel

  • Le Stade Rennais, qui menait de trois buts, en première période jeudi sur la pelouse du Fenerbahçe, a concédé un nouveau nul (3-3) en Ligue Europa.
  • Les Bretons peuvent vraiment s’en vouloir, tant leur entame était « parfaite », à l’image du doublé inscrit par Amine Gouiri.
  • Le milieu offensif Benjamin Bourigeaud n’a pas épargné son équipe au coup de sifflet final en Turquie : « C’est une faute professionnelle de ne pas l’avoir emporté. On est des imbéciles ».

Le Stade Rennais est décidément aussi flamboyant qu’incorrigible en Ligue Europa. Alors qu’ils devraient tranquillement être en train de célébrer leur (quasi) qualification directe pour les 8es de finale, ce vendredi matin, les Bretons se retrouvent dans l’obligation d’effectuer un meilleur résultat que Fenerbahçe (actuellement 1er au goal-average), jeudi prochain lors de la dernière soirée européenne de poule, afin de s’éviter un périlleux barrage. Le 15 septembre, les joueurs de Bruno Genesio avaient gâché dans la dernière demi-heure un avantage de deux buts contre le Fener (de 2-0 à 2-2), avec en bonus un penalty cruel concédé dans le temps additionnel.


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Ils ont encore fait « plus fort » jeudi en Turquie, en dilapidant cette fois trois buts d’avance acquis dès la 30e minute de jeu (0-3), après un feu d’artifice offensif mené par Amine Gouiri (5e et 30e) et Martin Terrier (16e). Un véritable chef-d’œuvre de Lovro Majer (10e) a même été refusé durant cette première période pour un hors-jeu d’un rien de Martin Terrier. C’est dire si le Stade Rennais avait le match totalement en mains. Mais rebelote donc : Valencia de la tête (1-3, 42e), puis dix dernières minutes cauchemardesques, marquées par des buts de Miha Zajc (2-3, 82e) et d’Emre Mor (3-3, 88e), ont acté ce nouveau sabordage en Ligue Europa. Avec qui plus est une blessure problématique aux adducteurs pour Steve Mandanda, remplacé à la 52e minute de jeu.

« C’est une faute professionnelle »

De quoi nous garantir une bonne interview à chaud, en bord de terrain, d’un joueur breton archi frustré. Benjamin Bourigeaud est l’heureux élu, au micro de RMC Sport, et il a parfaitement endossé le costume : « On fait une entame parfaite. Sur la fin de match, on doit mieux gérer que ça en fermant la boutique. C’est une faute professionnelle de ne pas l’avoir emporté. On est des imbéciles… On n’a pas le droit : on fait des touches de balle en trop, on essaie de dribbler alors qu’on ne doit prendre aucun risque en fin de match ».


Dans le viseur de Benjamin Bourigeaud, on trouve évidemment l’ailier ghanéen Kamaldeen Sulemana, entré en jeu à la 83e minute et auteur d’un dribble à hauts risques manqué à l’origine de l’égalisation turque. Mais Bruno Genesio a fait le choix de prendre cette désillusion européenne pour lui jeudi soir : « Je suis l’entraîneur de l’équipe. C’est moi qui prends les décisions. Donc s’il y a un imbécile, le premier c’est moi ». Il a dû être sympa, ce vol retour de nuit jusqu’en Bretagne, dites donc.