FOOTBALLDu spectacle, des buts, c’est bon, Christophe Galtier, on garde ce système

PSG - Maccabi Haïfa : La qualif et du grand spectacle, c’est bon, Christophe Galtier, on ne touche plus à rien

FOOTBALLLe PSG n’a fait qu’une bouchée du Maccabi Haïfa (7-2), mardi, et s’est qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Un match durant lequel le trio offensif s’est particulièrement distingué
Le débrief express de PSG-Maccabi Haïfa (7-2)
Antoine Huot de Saint Albin

Antoine Huot de Saint Albin

L'essentiel

  • Le PSG a battu très facilement le Maccabi Haïfa (7-2) mardi, lors de la cinquième journée de Ligue des champions.
  • Messi, Neymar et Mbappé se sont régalés, devant, profitant d’une très grande liberté, grâce au système à quatre défenseurs mis en place par Christophe Galtier.
  • Et si le 5-3-2 n'était plus qu’un lointain souvenir ?

Au Parc des Princes,

Christophe Galtier avait prévenu, lundi : « On a trois joueurs de classe mondiale que tout entraîneur aimerait avoir. Pour être performants, ils doivent être heureux. Pour être heureux, ils doivent jouer dans leur registre. » Dit comme ça, ça paraît si simple, parfois, le métier d’entraîneur du PSG. Et, à voir le rendement des troupes, vingt-quatre heures après ces propos, on ne peut pas dire que l’ancien coach de Nice avait tort.

Car, après la victoire, que dit-on, la démonstration face au Maccabi Haïfa (7-2), mardi, et la qualification déjà acquise pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, les sourires étaient partout. Même sur le visage de Christophe Galtier, qui s’est, pendant la rencontre, « posé deux minutes et [a] essayé de prendre du plaisir », avant de revenir vite à la réalité du terrain et à la « gestion de l’effectif et des temps de jeu ».

La balade, sur tout le front de l’attaque, de Mbappé

Pour la troisième fois d’affilée, après Marseille et Ajaccio, Christophe Galtier avait reconduit son système en 4-3-3 pour affronter le Maccabi Haïfa. Bougés en Israël, lors du match aller, disputés en 5-2-3, les Parisiens ont, cette fois, totalement, ou presque (on y reviendra), maîtrisé leur sujet. Notamment grâce au génie des trois monstres de devant : Neymar, Messi et Mbappé qui, avec ce nouveau schéma tactique, se régalent.

Finis le « pivot gang », les appels uniquement dans l’axe, le jeu en remise, pour le crackito de Bondy, cette nouvelle formule lui octroie une liberté retrouvée. On l’a ainsi vu, à maintes reprises, se proposer sur le côté gauche, son côté fétiche, où il a marqué ses deux magnifiques buts, avec ces enroulés dont il a le secret (32e, 64e). On l’a aussi vu beaucoup plus combiner avec ses petits copains de devant, dont Messi, qui est revenu à son niveau barcelonais, à l’image de son nouveau chef-d’œuvre ajusté avant les citrons, chers à Mauricio Pochettino.


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« On a su créer beaucoup de mouvements »

Mais si les trois de devant sont aussi à l’aise, c’est aussi grâce au travail de sape de la triplette de Belleville au milieu. En l’absence de Marco Verratti, suspendu, Renato Sanches, Vitinha et surtout Fabian Ruiz ont été partout. Peu de ballons perdus, passes vers l’avant, efforts pour compenser en défense… Ça courait de partout. « Ensemble, à trois, nous avons réussi à avoir une bonne possession et on a su créer beaucoup de mouvements, ce qui nous a donné la possibilité de bien marquer des buts », a sobrement expliqué Vitinha en zone mixte.

Alors, Christophe, si tu nous permets, il ne faut plus rien changer, et laisser ce 5-2-3, qui commençait à endormir la populace, au placard. « Il fallait trouver un système et des complémentarités pour que le trio offensif puisse s’exprimer plus librement, a développé Christophe Galtier lors de la conférence de presse d’après match. Leur qualité technique et leur relation dans les petits espaces, ainsi que le fait de défendre davantage dans la densité, nous permettent d’avoir plus de transitions rapides. »

Quelques errements en défense, quand même

Même Marquinhos semble s’y retrouver dans ce système, après un début de saison compliqué pour lui dans une défense à trois : « Personnellement, je suis plus habitué, c’est plus facile pour moi, a expliqué le Brésilien au micro de Canal+. Mais dans un match, il faut avoir d’autres cartes dans sa manche. Peut-être que dans un autre match, une défense à trois peut mieux marcher ». Elle pourrait, peut-être, permettre de mieux défendre sur coups de pied arrêtés, là où les Parisiens se sont montrés fébriles face aux Israéliens.

Deux fois, le Maccabi Haïfa a réussi à revenir au score, grâce à Abdoulaye Seck (38e et 50e), qui a profité d’errements dans la défense du PSG. La première fois à la suite d’un magnifique coup franc où Gianluigi Donnarumma a quelque peu raté sa sortie et où Fabian Ruiz a lâché le marquage. La seconde, après un énorme cafouillage qui a permis au défenseur sénégalais d’en profiter, seul aux six mètres. Mais, bon, après une telle soirée, c’est vraiment juste pour faire la fine bouche.