OGC Nice - FC Nantes : Kombouaré dénonce un arbitrage « malhonnête » et des mensonges
FOOTBALL•L’entraîneur nantais Antoine Kombouaré n’a pas digéré l’arbitrage de Nice - Nantes, ce dimancheN.S. avec AFP
Sale dimanche pour les arbitres en Ligue 1. Après Jérémy Stinat, le directeur du jeu de TFC - Strasbourg (2-2), vilipendé par l’entraîneur alsacien Julien Stéphan, François Letexier et ses collègues en ont pris pour leur grade à l’issue de Nice - Nantes (1-1). Et, comme à Toulouse, c’est une affaire de penaltys qui a fait dégoupiller Antoine Kombouaré. Le technicien du FCN a accusé les arbitres de la rencontre contre l’OGCN, qui a égalisé sur un « peno » contesté à la dernière seconde du temps additionnel, d’avoir « menti » et d’avoir été « malhonnêtes ».
Kombouaré en veut également à l’arbitre François Letexier de ne pas avoir sifflé penalty en première période pour une faute de main du Niçois Mattia Viti, malgré le visionnage du VAR. Concernant cette faute de main, le coach des Canaris déclare : « L’arbitre me dit : « je suis en train de « checker ». A l’oreille, le 4e arbitre lui dit : « On a confirmation que le ballon touche d’abord le corps [de Viti], puis après la main ». J’ai dit OK. »
Le VAR en question
« Mais, à la mi-temps, je suis allé revoir les images. C’est un mensonge », a continué le coach nantais. « Tu ne peux pas mentir autant que ça. Et, j’ai horreur des menteurs, a-t-il enchaîné. C’est malhonnête, et j’ai horreur des gens malhonnêtes. »
Concernant la seconde action qui conduit au penalty et l’égalisation niçoise, Kombouaré ne comprend pas que l’arbitre ne soit pas allé voir le VAR : « Il y est bien allé en première mi-temps pour ne pas siffler penalty. Là, qu’il fasse pareil ! Surtout à ce moment du match. »
L’entraîneur des Canaris précise qu’il n’a jamais échangé ensuite avec François Letexier : « Il n’a pas voulu discuter avec moi. C’est ce qui me chagrine. A la mi-temps, j’ai demandé à être reçu. Il n’a pas voulu et a fermé le vestiaire. A la fin du match, ils se sont enfermés. Dans leurs positions, leur décision. C’est comme ça. Après il ne faut pas qu’ils soient surpris qu’on n’ait plus confiance. C’est de la malhonnêteté. Quand les gens mentent comme ça, tu ne peux pas accepter. »
La commission de discipline ne devrait pas chômer dans les jours à venir.