BOXEDans les coulisses du Daouda Show

Dans les coulisses du Daouda Show

BOXEComment le vice-champion olympique de Pékin prépare son 4e combat chez les professionnels...
Romain Scotto

Romain Scotto

Son casque et son survêtement olympiques ne jonchent pas le casier d'un vestiaire. Daouda Sow n’est plus un boxeur amateur, mais ses petites manies sont toujours les mêmes. Quand il monte sur un ring, c’est encore avec les anneaux des JO sur le poitrail. «Ouais… Je n’y avais pas fait attention. J’ai ces affaires donc je les mets encore», se marre le médaillé d’argent de Pékin, passé depuis les Jeux dans le camp des pros. Un univers qui, dans la moiteur d’une salle d’entraînement, ne diffère pas vraiment de celui des amateurs.

Il y a moins d’un mois, le boxeur de Hem a signé, comme son pote Kedhafi Djelkhir, un contrat de trois ans avec Jean-Marc Mormeck pour lancer sa deuxième carrière. Un promoteur de prestige pour le garçon de 27 ans. «Jean-Marc, c’est une figure. Il nous tire derrière lui. Hier, j’étais fan de lui, aujourd’hui, je l’ai au téléphone n’importe quand. C’est beau quand même. T’es dans la cour de grands, là.» Sans son mentor, Daouda Sow ne préparerait peut-être pas son quatrième combat chez les pros, le 6 mai à la Halle Carpentier, juste avant l’entrée sur le ring de Mormeck lui-même.

Sot Mezaache: «Ici, on ne pense pas au fric»


Entre footing et musculation, le Nordiste enfile ses gants plusieurs fois par semaine, pour enchaîner les rounds d’entraînements. A moins de vingt jours de son combat, Sow transpire avec Anthony Mezaache, un champion d’Europe également sous contrat avec Mormeck. La séance a lieu dans la salle embuée de Clichy-La Garenne, sous le regard Sot Mezaache, le papa, entraîneur et icône locale. «On sent que ça s’approche. Il y a de la variante. Pas de baisse de régime», glisse cet ancien champion du monde de boxe française.

Pour trouver des sparring-partners, Daouda Sow a choisi ce lieu emblématique du pied - poing. «Ici on ne pense pas au fric, enchaîne Sot. On a tout de suite vu que Daouda partageait cet esprit de camaraderie. J’en ai connu qui venaient, montaient sur le ring et s’en allaient sans dire un mot.» Le jeune pro, toujours licencié à Hem, prend lui le temps d’échanger avec ceux qu’il maltraite. L’idée de s’entraîner dans un club d’accueil à l’approche des combats semble lui plaire. «Quand je viens là, c’est pas "je m’incruste et je pars". Je peux faire une préparation en amont chez moi. Mais les mises de gants, c’est mieux ici. On ne fait pas semblant.»

Un adversaire surnommé «le Scorpion»

Un peu plus de choix, de densité et de qualité chez ses partenaires. Avec un seul kilo à perdre, il se dit presque prêt à défier sur le champ son futur adversaire, Sébastien Cornu. Un Breton dont le palmarès est bien moins effrayant que le surnom: le «Scorpion». «Moi, je ne néglige personne, avance Sow. Qu’il ne soit pas favori… Oui. Mais je m’en méfie. Toute ma carrière, je n’étais pas favori et pourtant, j’ai battu les meilleurs.» Un tuyau de pro certifié 100% amateur.
Daouda Sow n’est plus un boxeur amateur,
Son casque et son survêtement olympiques ne jonchent pas le casier d'un vestiaire. Daouda Sow n’est plus un boxeur amateur, mais ses petites manies sont toujours les mêmes. Quand il monte sur un ring, c’est encore avec les anneaux des JO sur le poitrail. «Ouais… Je n’y avais pas fait attention. J’ai ces affaires donc je les mets encore», se marre le médaillé d’argent de Pékin, passé depuis les Jeux dans le camp des pros. Un univers qui, dans la moiteur d’une salle d’entraînement, ne diffère pas vraiment de celui des amateurs.

Il y a moins d’un mois, le boxeur de Hem a signé, comme son pote Kedhafi Djelkhir, un contrat de trois ans avec Jean-Marc Mormeck pour lancer sa deuxième carrière. Un promoteur de prestige pour le garçon de 27 ans. «Jean-Marc, c’est une figure. Il nous tire derrière lui. Hier, j’étais fan de lui, aujourd’hui, je l’ai au téléphone n’importe quand. C’est beau quand même. T’es dans la cour de grands, là.» Sans son mentor, Daouda Sow ne préparerait peut-être pas son quatrième combat chez les pros, le 6 mai à la Halle Carpentier, juste avant l’entrée sur le ring de Mormeck lui-même.

Sot Mezaache: «Ici, on ne pense pas au fric»


Entre footing et musculation, le Nordiste enfile ses gants plusieurs fois par semaine, pour enchaîner les rounds d’entraînements. A moins de vingt jours de son combat, Sow transpire avec Anthony Mezaache, un champion d’Europe également sous contrat avec Mormeck. La séance a lieu dans la salle embuée de Clichy-La Garenne, sous le regard Sot Mezaache, le papa, entraîneur et icône locale. «On sent que ça s’approche. Il y a de la variante. Pas de baisse de régime», glisse cet ancien champion du monde de boxe française.

Pour trouver des sparring-partners, Daouda Sow a choisi ce lieu emblématique du pied - poing. «Ici on ne pense pas au fric, enchaîne Sot. On a tout de suite vu que Daouda partageait cet esprit de camaraderie. J’en ai connu qui venaient, montaient sur le ring et s’en allaient sans dire un mot.» Le jeune pro, toujours licencié à Hem, prend lui le temps d’échanger avec ceux qu’il maltraite. L’idée de s’entraîner dans un club d’accueil à l’approche des combats semble lui plaire. «Quand je viens là, c’est pas "je m’incruste et je pars". Je peux faire une préparation en amont chez moi. Mais les mises de gants, c’est mieux ici. On ne fait pas semblant.»

Un adversaire surnommé «le Scorpion»

Un peu plus de choix, de densité et de qualité chez ses partenaires. Avec un seul kilo à perdre, il se dit presque prêt à défier sur le champ son futur adversaire, Sébastien Cornu. Un Breton dont le palmarès est bien moins effrayant que le surnom: le «Scorpion». «Moi, je ne néglige personne, avance Sow. Qu’il ne soit pas favori… Oui. Mais je m’en méfie. Toute ma carrière, je n’étais pas favori et pourtant, j’ai battu les meilleurs.» Un tuyau de pro certifié 100% amateur.


Son casque et son survêtement olympiques ne jonchent pas le casier d'un vestiaire. Daouda Sow n’est plus un boxeur amateur, mais ses petites manies sont toujours les mêmes. Quand il monte sur un ring, c’est encore avec les anneaux des JO sur le poitrail. «Ouais… Je n’y avais pas fait attention. J’ai ces affaires donc je les mets encore», se marre le médaillé d’argent de Pékin, passé depuis les Jeux dans le camp des pros. Un univers qui, dans la moiteur d’une salle d’entraînement, ne diffère pas vraiment de celui des amateurs.

Il y a moins d’un mois, le boxeur de Hem a signé, comme son pote Kedhafi Djelkhir, un contrat de trois ans avec Jean-Marc Mormeck pour lancer sa deuxième carrière. Un promoteur de prestige pour le garçon de 27 ans. «Jean-Marc, c’est une figure. Il nous tire derrière lui. Hier, j’étais fan de lui, aujourd’hui, je l’ai au téléphone n’importe quand. C’est beau quand même. T’es dans la cour de grands, là.» Sans son mentor, Daouda Sow ne préparerait peut-être pas son quatrième combat chez les pros, le 6 mai à la Halle Carpentier, juste avant l’entrée sur le ring de Mormeck lui-même.

Sot Mezaache: «Ici, on ne pense pas au fric»


Entre footing et musculation, le Nordiste enfile ses gants plusieurs fois par semaine, pour enchaîner les rounds d’entraînements. A moins de vingt jours de son combat, Sow transpire avec Anthony Mezaache, un champion d’Europe également sous contrat avec Mormeck. La séance a lieu dans la salle embuée de Clichy-La Garenne, sous le regard Sot Mezaache, le papa, entraîneur et icône locale. «On sent que ça s’approche. Il y a de la variante. Pas de baisse de régime», glisse cet ancien champion du monde de boxe française.

Pour trouver des sparring-partners, Daouda Sow a choisi ce lieu emblématique du pied - poing. «Ici on ne pense pas au fric, enchaîne Sot. On a tout de suite vu que Daouda partageait cet esprit de camaraderie. J’en ai connu qui venaient, montaient sur le ring et s’en allaient sans dire un mot.» Le jeune pro, toujours licencié à Hem, prend lui le temps d’échanger avec ceux qu’il maltraite. L’idée de s’entraîner dans un club d’accueil à l’approche des combats semble lui plaire. «Quand je viens là, c’est pas "je m’incruste et je pars". Je peux faire une préparation en amont chez moi. Mais les mises de gants, c’est mieux ici. On ne fait pas semblant.»

Un adversaire surnommé «le Scorpion»

Un peu plus de choix, de densité et de qualité chez ses partenaires. Avec un seul kilo à perdre, il se dit presque prêt à défier sur le champ son futur adversaire, Sébastien Cornu. Un Breton dont le palmarès est bien moins effrayant que le surnom: le «Scorpion». «Moi, je ne néglige personne, avance Sow. Qu’il ne soit pas favori… Oui. Mais je m’en méfie. Toute ma carrière, je n’étais pas favori et pourtant, j’ai battu les meilleurs.» Un tuyau de pro certifié 100% amateur.
un contrat de trois ans avec Jean-Marc Mormeck
Son casque et son survêtement olympiques ne jonchent pas le casier d'un vestiaire. Daouda Sow n’est plus un boxeur amateur, mais ses petites manies sont toujours les mêmes. Quand il monte sur un ring, c’est encore avec les anneaux des JO sur le poitrail. «Ouais… Je n’y avais pas fait attention. J’ai ces affaires donc je les mets encore», se marre le médaillé d’argent de Pékin, passé depuis les Jeux dans le camp des pros. Un univers qui, dans la moiteur d’une salle d’entraînement, ne diffère pas vraiment de celui des amateurs.

Il y a moins d’un mois, le boxeur de Hem a signé, comme son pote Kedhafi Djelkhir, un contrat de trois ans avec Jean-Marc Mormeck pour lancer sa deuxième carrière. Un promoteur de prestige pour le garçon de 27 ans. «Jean-Marc, c’est une figure. Il nous tire derrière lui. Hier, j’étais fan de lui, aujourd’hui, je l’ai au téléphone n’importe quand. C’est beau quand même. T’es dans la cour de grands, là.» Sans son mentor, Daouda Sow ne préparerait peut-être pas son quatrième combat chez les pros, le 6 mai à la Halle Carpentier, juste avant l’entrée sur le ring de Mormeck lui-même.

Sot Mezaache: «Ici, on ne pense pas au fric»


Entre footing et musculation, le Nordiste enfile ses gants plusieurs fois par semaine, pour enchaîner les rounds d’entraînements. A moins de vingt jours de son combat, Sow transpire avec Anthony Mezaache, un champion d’Europe également sous contrat avec Mormeck. La séance a lieu dans la salle embuée de Clichy-La Garenne, sous le regard Sot Mezaache, le papa, entraîneur et icône locale. «On sent que ça s’approche. Il y a de la variante. Pas de baisse de régime», glisse cet ancien champion du monde de boxe française.

Pour trouver des sparring-partners, Daouda Sow a choisi ce lieu emblématique du pied - poing. «Ici on ne pense pas au fric, enchaîne Sot. On a tout de suite vu que Daouda partageait cet esprit de camaraderie. J’en ai connu qui venaient, montaient sur le ring et s’en allaient sans dire un mot.» Le jeune pro, toujours licencié à Hem, prend lui le temps d’échanger avec ceux qu’il maltraite. L’idée de s’entraîner dans un club d’accueil à l’approche des combats semble lui plaire. «Quand je viens là, c’est pas "je m’incruste et je pars". Je peux faire une préparation en amont chez moi. Mais les mises de gants, c’est mieux ici. On ne fait pas semblant.»

Un adversaire surnommé «le Scorpion»

Un peu plus de choix, de densité et de qualité chez ses partenaires. Avec un seul kilo à perdre, il se dit presque prêt à défier sur le champ son futur adversaire, Sébastien Cornu. Un Breton dont le palmarès est bien moins effrayant que le surnom: le «Scorpion». «Moi, je ne néglige personne, avance Sow. Qu’il ne soit pas favori… Oui. Mais je m’en méfie. Toute ma carrière, je n’étais pas favori et pourtant, j’ai battu les meilleurs.» Un tuyau de pro certifié 100% amateur.
juste avant l’entrée sur le ring de Mormeck lui-même.

Son casque et son survêtement olympiques ne jonchent pas le casier d'un vestiaire. Daouda Sow n’est plus un boxeur amateur, mais ses petites manies sont toujours les mêmes. Quand il monte sur un ring, c’est encore avec les anneaux des JO sur le poitrail. «Ouais… Je n’y avais pas fait attention. J’ai ces affaires donc je les mets encore», se marre le médaillé d’argent de Pékin, passé depuis les Jeux dans le camp des pros. Un univers qui, dans la moiteur d’une salle d’entraînement, ne diffère pas vraiment de celui des amateurs.

Il y a moins d’un mois, le boxeur de Hem a signé, comme son pote Kedhafi Djelkhir, un contrat de trois ans avec Jean-Marc Mormeck pour lancer sa deuxième carrière. Un promoteur de prestige pour le garçon de 27 ans. «Jean-Marc, c’est une figure. Il nous tire derrière lui. Hier, j’étais fan de lui, aujourd’hui, je l’ai au téléphone n’importe quand. C’est beau quand même. T’es dans la cour de grands, là.» Sans son mentor, Daouda Sow ne préparerait peut-être pas son quatrième combat chez les pros, le 6 mai à la Halle Carpentier, juste avant l’entrée sur le ring de Mormeck lui-même.

Sot Mezaache: «Ici, on ne pense pas au fric»


Entre footing et musculation, le Nordiste enfile ses gants plusieurs fois par semaine, pour enchaîner les rounds d’entraînements. A moins de vingt jours de son combat, Sow transpire avec Anthony Mezaache, un champion d’Europe également sous contrat avec Mormeck. La séance a lieu dans la salle embuée de Clichy-La Garenne, sous le regard Sot Mezaache, le papa, entraîneur et icône locale. «On sent que ça s’approche. Il y a de la variante. Pas de baisse de régime», glisse cet ancien champion du monde de boxe française.

Pour trouver des sparring-partners, Daouda Sow a choisi ce lieu emblématique du pied - poing. «Ici on ne pense pas au fric, enchaîne Sot. On a tout de suite vu que Daouda partageait cet esprit de camaraderie. J’en ai connu qui venaient, montaient sur le ring et s’en allaient sans dire un mot.» Le jeune pro, toujours licencié à Hem, prend lui le temps d’échanger avec ceux qu’il maltraite. L’idée de s’entraîner dans un club d’accueil à l’approche des combats semble lui plaire. «Quand je viens là, c’est pas "je m’incruste et je pars". Je peux faire une préparation en amont chez moi. Mais les mises de gants, c’est mieux ici. On ne fait pas semblant.»

Un adversaire surnommé «le Scorpion»

Un peu plus de choix, de densité et de qualité chez ses partenaires. Avec un seul kilo à perdre, il se dit presque prêt à défier sur le champ son futur adversaire, Sébastien Cornu. Un Breton dont le palmarès est bien moins effrayant que le surnom: le «Scorpion». «Moi, je ne néglige personne, avance Sow. Qu’il ne soit pas favori… Oui. Mais je m’en méfie. Toute ma carrière, je n’étais pas favori et pourtant, j’ai battu les meilleurs.» Un tuyau de pro certifié 100% amateur.


Son casque et son survêtement olympiques ne jonchent pas le casier d'un vestiaire. Daouda Sow n’est plus un boxeur amateur, mais ses petites manies sont toujours les mêmes. Quand il monte sur un ring, c’est encore avec les anneaux des JO sur le poitrail. «Ouais… Je n’y avais pas fait attention. J’ai ces affaires donc je les mets encore», se marre le médaillé d’argent de Pékin, passé depuis les Jeux dans le camp des pros. Un univers qui, dans la moiteur d’une salle d’entraînement, ne diffère pas vraiment de celui des amateurs.

Il y a moins d’un mois, le boxeur de Hem a signé, comme son pote Kedhafi Djelkhir, un contrat de trois ans avec Jean-Marc Mormeck pour lancer sa deuxième carrière. Un promoteur de prestige pour le garçon de 27 ans. «Jean-Marc, c’est une figure. Il nous tire derrière lui. Hier, j’étais fan de lui, aujourd’hui, je l’ai au téléphone n’importe quand. C’est beau quand même. T’es dans la cour de grands, là.» Sans son mentor, Daouda Sow ne préparerait peut-être pas son quatrième combat chez les pros, le 6 mai à la Halle Carpentier, juste avant l’entrée sur le ring de Mormeck lui-même.

Sot Mezaache: «Ici, on ne pense pas au fric»


Entre footing et musculation, le Nordiste enfile ses gants plusieurs fois par semaine, pour enchaîner les rounds d’entraînements. A moins de vingt jours de son combat, Sow transpire avec Anthony Mezaache, un champion d’Europe également sous contrat avec Mormeck. La séance a lieu dans la salle embuée de Clichy-La Garenne, sous le regard Sot Mezaache, le papa, entraîneur et icône locale. «On sent que ça s’approche. Il y a de la variante. Pas de baisse de régime», glisse cet ancien champion du monde de boxe française.

Pour trouver des sparring-partners, Daouda Sow a choisi ce lieu emblématique du pied - poing. «Ici on ne pense pas au fric, enchaîne Sot. On a tout de suite vu que Daouda partageait cet esprit de camaraderie. J’en ai connu qui venaient, montaient sur le ring et s’en allaient sans dire un mot.» Le jeune pro, toujours licencié à Hem, prend lui le temps d’échanger avec ceux qu’il maltraite. L’idée de s’entraîner dans un club d’accueil à l’approche des combats semble lui plaire. «Quand je viens là, c’est pas "je m’incruste et je pars". Je peux faire une préparation en amont chez moi. Mais les mises de gants, c’est mieux ici. On ne fait pas semblant.»

Un adversaire surnommé «le Scorpion»

Un peu plus de choix, de densité et de qualité chez ses partenaires. Avec un seul kilo à perdre, il se dit presque prêt à défier sur le champ son futur adversaire, Sébastien Cornu. Un Breton dont le palmarès est bien moins effrayant que le surnom: le «Scorpion». «Moi, je ne néglige personne, avance Sow. Qu’il ne soit pas favori… Oui. Mais je m’en méfie. Toute ma carrière, je n’étais pas favori et pourtant, j’ai battu les meilleurs.» Un tuyau de pro certifié 100% amateur.
Anthony Mezaache, un champion d’Europe
Son casque et son survêtement olympiques ne jonchent pas le casier d'un vestiaire. Daouda Sow n’est plus un boxeur amateur, mais ses petites manies sont toujours les mêmes. Quand il monte sur un ring, c’est encore avec les anneaux des JO sur le poitrail. «Ouais… Je n’y avais pas fait attention. J’ai ces affaires donc je les mets encore», se marre le médaillé d’argent de Pékin, passé depuis les Jeux dans le camp des pros. Un univers qui, dans la moiteur d’une salle d’entraînement, ne diffère pas vraiment de celui des amateurs.

Il y a moins d’un mois, le boxeur de Hem a signé, comme son pote Kedhafi Djelkhir, un contrat de trois ans avec Jean-Marc Mormeck pour lancer sa deuxième carrière. Un promoteur de prestige pour le garçon de 27 ans. «Jean-Marc, c’est une figure. Il nous tire derrière lui. Hier, j’étais fan de lui, aujourd’hui, je l’ai au téléphone n’importe quand. C’est beau quand même. T’es dans la cour de grands, là.» Sans son mentor, Daouda Sow ne préparerait peut-être pas son quatrième combat chez les pros, le 6 mai à la Halle Carpentier, juste avant l’entrée sur le ring de Mormeck lui-même.

Sot Mezaache: «Ici, on ne pense pas au fric»


Entre footing et musculation, le Nordiste enfile ses gants plusieurs fois par semaine, pour enchaîner les rounds d’entraînements. A moins de vingt jours de son combat, Sow transpire avec Anthony Mezaache, un champion d’Europe également sous contrat avec Mormeck. La séance a lieu dans la salle embuée de Clichy-La Garenne, sous le regard Sot Mezaache, le papa, entraîneur et icône locale. «On sent que ça s’approche. Il y a de la variante. Pas de baisse de régime», glisse cet ancien champion du monde de boxe française.

Pour trouver des sparring-partners, Daouda Sow a choisi ce lieu emblématique du pied - poing. «Ici on ne pense pas au fric, enchaîne Sot. On a tout de suite vu que Daouda partageait cet esprit de camaraderie. J’en ai connu qui venaient, montaient sur le ring et s’en allaient sans dire un mot.» Le jeune pro, toujours licencié à Hem, prend lui le temps d’échanger avec ceux qu’il maltraite. L’idée de s’entraîner dans un club d’accueil à l’approche des combats semble lui plaire. «Quand je viens là, c’est pas "je m’incruste et je pars". Je peux faire une préparation en amont chez moi. Mais les mises de gants, c’est mieux ici. On ne fait pas semblant.»

Un adversaire surnommé «le Scorpion»

Un peu plus de choix, de densité et de qualité chez ses partenaires. Avec un seul kilo à perdre, il se dit presque prêt à défier sur le champ son futur adversaire, Sébastien Cornu. Un Breton dont le palmarès est bien moins effrayant que le surnom: le «Scorpion». «Moi, je ne néglige personne, avance Sow. Qu’il ne soit pas favori… Oui. Mais je m’en méfie. Toute ma carrière, je n’étais pas favori et pourtant, j’ai battu les meilleurs.» Un tuyau de pro certifié 100% amateur.
dans la salle embuée de Clichy-La Garenne
Son casque et son survêtement olympiques ne jonchent pas le casier d'un vestiaire. Daouda Sow n’est plus un boxeur amateur, mais ses petites manies sont toujours les mêmes. Quand il monte sur un ring, c’est encore avec les anneaux des JO sur le poitrail. «Ouais… Je n’y avais pas fait attention. J’ai ces affaires donc je les mets encore», se marre le médaillé d’argent de Pékin, passé depuis les Jeux dans le camp des pros. Un univers qui, dans la moiteur d’une salle d’entraînement, ne diffère pas vraiment de celui des amateurs.

Il y a moins d’un mois, le boxeur de Hem a signé, comme son pote Kedhafi Djelkhir, un contrat de trois ans avec Jean-Marc Mormeck pour lancer sa deuxième carrière. Un promoteur de prestige pour le garçon de 27 ans. «Jean-Marc, c’est une figure. Il nous tire derrière lui. Hier, j’étais fan de lui, aujourd’hui, je l’ai au téléphone n’importe quand. C’est beau quand même. T’es dans la cour de grands, là.» Sans son mentor, Daouda Sow ne préparerait peut-être pas son quatrième combat chez les pros, le 6 mai à la Halle Carpentier, juste avant l’entrée sur le ring de Mormeck lui-même.

Sot Mezaache: «Ici, on ne pense pas au fric»


Entre footing et musculation, le Nordiste enfile ses gants plusieurs fois par semaine, pour enchaîner les rounds d’entraînements. A moins de vingt jours de son combat, Sow transpire avec Anthony Mezaache, un champion d’Europe également sous contrat avec Mormeck. La séance a lieu dans la salle embuée de Clichy-La Garenne, sous le regard Sot Mezaache, le papa, entraîneur et icône locale. «On sent que ça s’approche. Il y a de la variante. Pas de baisse de régime», glisse cet ancien champion du monde de boxe française.

Pour trouver des sparring-partners, Daouda Sow a choisi ce lieu emblématique du pied - poing. «Ici on ne pense pas au fric, enchaîne Sot. On a tout de suite vu que Daouda partageait cet esprit de camaraderie. J’en ai connu qui venaient, montaient sur le ring et s’en allaient sans dire un mot.» Le jeune pro, toujours licencié à Hem, prend lui le temps d’échanger avec ceux qu’il maltraite. L’idée de s’entraîner dans un club d’accueil à l’approche des combats semble lui plaire. «Quand je viens là, c’est pas "je m’incruste et je pars". Je peux faire une préparation en amont chez moi. Mais les mises de gants, c’est mieux ici. On ne fait pas semblant.»

Un adversaire surnommé «le Scorpion»

Un peu plus de choix, de densité et de qualité chez ses partenaires. Avec un seul kilo à perdre, il se dit presque prêt à défier sur le champ son futur adversaire, Sébastien Cornu. Un Breton dont le palmarès est bien moins effrayant que le surnom: le «Scorpion». «Moi, je ne néglige personne, avance Sow. Qu’il ne soit pas favori… Oui. Mais je m’en méfie. Toute ma carrière, je n’étais pas favori et pourtant, j’ai battu les meilleurs.» Un tuyau de pro certifié 100% amateur.


Son casque et son survêtement olympiques ne jonchent pas le casier d'un vestiaire. Daouda Sow n’est plus un boxeur amateur, mais ses petites manies sont toujours les mêmes. Quand il monte sur un ring, c’est encore avec les anneaux des JO sur le poitrail. «Ouais… Je n’y avais pas fait attention. J’ai ces affaires donc je les mets encore», se marre le médaillé d’argent de Pékin, passé depuis les Jeux dans le camp des pros. Un univers qui, dans la moiteur d’une salle d’entraînement, ne diffère pas vraiment de celui des amateurs.

Il y a moins d’un mois, le boxeur de Hem a signé, comme son pote Kedhafi Djelkhir, un contrat de trois ans avec Jean-Marc Mormeck pour lancer sa deuxième carrière. Un promoteur de prestige pour le garçon de 27 ans. «Jean-Marc, c’est une figure. Il nous tire derrière lui. Hier, j’étais fan de lui, aujourd’hui, je l’ai au téléphone n’importe quand. C’est beau quand même. T’es dans la cour de grands, là.» Sans son mentor, Daouda Sow ne préparerait peut-être pas son quatrième combat chez les pros, le 6 mai à la Halle Carpentier, juste avant l’entrée sur le ring de Mormeck lui-même.

Sot Mezaache: «Ici, on ne pense pas au fric»


Entre footing et musculation, le Nordiste enfile ses gants plusieurs fois par semaine, pour enchaîner les rounds d’entraînements. A moins de vingt jours de son combat, Sow transpire avec Anthony Mezaache, un champion d’Europe également sous contrat avec Mormeck. La séance a lieu dans la salle embuée de Clichy-La Garenne, sous le regard Sot Mezaache, le papa, entraîneur et icône locale. «On sent que ça s’approche. Il y a de la variante. Pas de baisse de régime», glisse cet ancien champion du monde de boxe française.

Pour trouver des sparring-partners, Daouda Sow a choisi ce lieu emblématique du pied - poing. «Ici on ne pense pas au fric, enchaîne Sot. On a tout de suite vu que Daouda partageait cet esprit de camaraderie. J’en ai connu qui venaient, montaient sur le ring et s’en allaient sans dire un mot.» Le jeune pro, toujours licencié à Hem, prend lui le temps d’échanger avec ceux qu’il maltraite. L’idée de s’entraîner dans un club d’accueil à l’approche des combats semble lui plaire. «Quand je viens là, c’est pas "je m’incruste et je pars". Je peux faire une préparation en amont chez moi. Mais les mises de gants, c’est mieux ici. On ne fait pas semblant.»

Un adversaire surnommé «le Scorpion»

Un peu plus de choix, de densité et de qualité chez ses partenaires. Avec un seul kilo à perdre, il se dit presque prêt à défier sur le champ son futur adversaire, Sébastien Cornu. Un Breton dont le palmarès est bien moins effrayant que le surnom: le «Scorpion». «Moi, je ne néglige personne, avance Sow. Qu’il ne soit pas favori… Oui. Mais je m’en méfie. Toute ma carrière, je n’étais pas favori et pourtant, j’ai battu les meilleurs.» Un tuyau de pro certifié 100% amateur.
Le jeune pro, toujours licencié à Hem
Son casque et son survêtement olympiques ne jonchent pas le casier d'un vestiaire. Daouda Sow n’est plus un boxeur amateur, mais ses petites manies sont toujours les mêmes. Quand il monte sur un ring, c’est encore avec les anneaux des JO sur le poitrail. «Ouais… Je n’y avais pas fait attention. J’ai ces affaires donc je les mets encore», se marre le médaillé d’argent de Pékin, passé depuis les Jeux dans le camp des pros. Un univers qui, dans la moiteur d’une salle d’entraînement, ne diffère pas vraiment de celui des amateurs.

Il y a moins d’un mois, le boxeur de Hem a signé, comme son pote Kedhafi Djelkhir, un contrat de trois ans avec Jean-Marc Mormeck pour lancer sa deuxième carrière. Un promoteur de prestige pour le garçon de 27 ans. «Jean-Marc, c’est une figure. Il nous tire derrière lui. Hier, j’étais fan de lui, aujourd’hui, je l’ai au téléphone n’importe quand. C’est beau quand même. T’es dans la cour de grands, là.» Sans son mentor, Daouda Sow ne préparerait peut-être pas son quatrième combat chez les pros, le 6 mai à la Halle Carpentier, juste avant l’entrée sur le ring de Mormeck lui-même.

Sot Mezaache: «Ici, on ne pense pas au fric»


Entre footing et musculation, le Nordiste enfile ses gants plusieurs fois par semaine, pour enchaîner les rounds d’entraînements. A moins de vingt jours de son combat, Sow transpire avec Anthony Mezaache, un champion d’Europe également sous contrat avec Mormeck. La séance a lieu dans la salle embuée de Clichy-La Garenne, sous le regard Sot Mezaache, le papa, entraîneur et icône locale. «On sent que ça s’approche. Il y a de la variante. Pas de baisse de régime», glisse cet ancien champion du monde de boxe française.

Pour trouver des sparring-partners, Daouda Sow a choisi ce lieu emblématique du pied - poing. «Ici on ne pense pas au fric, enchaîne Sot. On a tout de suite vu que Daouda partageait cet esprit de camaraderie. J’en ai connu qui venaient, montaient sur le ring et s’en allaient sans dire un mot.» Le jeune pro, toujours licencié à Hem, prend lui le temps d’échanger avec ceux qu’il maltraite. L’idée de s’entraîner dans un club d’accueil à l’approche des combats semble lui plaire. «Quand je viens là, c’est pas "je m’incruste et je pars". Je peux faire une préparation en amont chez moi. Mais les mises de gants, c’est mieux ici. On ne fait pas semblant.»

Un adversaire surnommé «le Scorpion»

Un peu plus de choix, de densité et de qualité chez ses partenaires. Avec un seul kilo à perdre, il se dit presque prêt à défier sur le champ son futur adversaire, Sébastien Cornu. Un Breton dont le palmarès est bien moins effrayant que le surnom: le «Scorpion». «Moi, je ne néglige personne, avance Sow. Qu’il ne soit pas favori… Oui. Mais je m’en méfie. Toute ma carrière, je n’étais pas favori et pourtant, j’ai battu les meilleurs.» Un tuyau de pro certifié 100% amateur.


Son casque et son survêtement olympiques ne jonchent pas le casier d'un vestiaire. Daouda Sow n’est plus un boxeur amateur, mais ses petites manies sont toujours les mêmes. Quand il monte sur un ring, c’est encore avec les anneaux des JO sur le poitrail. «Ouais… Je n’y avais pas fait attention. J’ai ces affaires donc je les mets encore», se marre le médaillé d’argent de Pékin, passé depuis les Jeux dans le camp des pros. Un univers qui, dans la moiteur d’une salle d’entraînement, ne diffère pas vraiment de celui des amateurs.

Il y a moins d’un mois, le boxeur de Hem a signé, comme son pote Kedhafi Djelkhir, un contrat de trois ans avec Jean-Marc Mormeck pour lancer sa deuxième carrière. Un promoteur de prestige pour le garçon de 27 ans. «Jean-Marc, c’est une figure. Il nous tire derrière lui. Hier, j’étais fan de lui, aujourd’hui, je l’ai au téléphone n’importe quand. C’est beau quand même. T’es dans la cour de grands, là.» Sans son mentor, Daouda Sow ne préparerait peut-être pas son quatrième combat chez les pros, le 6 mai à la Halle Carpentier, juste avant l’entrée sur le ring de Mormeck lui-même.

Sot Mezaache: «Ici, on ne pense pas au fric»


Entre footing et musculation, le Nordiste enfile ses gants plusieurs fois par semaine, pour enchaîner les rounds d’entraînements. A moins de vingt jours de son combat, Sow transpire avec Anthony Mezaache, un champion d’Europe également sous contrat avec Mormeck. La séance a lieu dans la salle embuée de Clichy-La Garenne, sous le regard Sot Mezaache, le papa, entraîneur et icône locale. «On sent que ça s’approche. Il y a de la variante. Pas de baisse de régime», glisse cet ancien champion du monde de boxe française.

Pour trouver des sparring-partners, Daouda Sow a choisi ce lieu emblématique du pied - poing. «Ici on ne pense pas au fric, enchaîne Sot. On a tout de suite vu que Daouda partageait cet esprit de camaraderie. J’en ai connu qui venaient, montaient sur le ring et s’en allaient sans dire un mot.» Le jeune pro, toujours licencié à Hem, prend lui le temps d’échanger avec ceux qu’il maltraite. L’idée de s’entraîner dans un club d’accueil à l’approche des combats semble lui plaire. «Quand je viens là, c’est pas "je m’incruste et je pars". Je peux faire une préparation en amont chez moi. Mais les mises de gants, c’est mieux ici. On ne fait pas semblant.»

Un adversaire surnommé «le Scorpion»

Un peu plus de choix, de densité et de qualité chez ses partenaires. Avec un seul kilo à perdre, il se dit presque prêt à défier sur le champ son futur adversaire, Sébastien Cornu. Un Breton dont le palmarès est bien moins effrayant que le surnom: le «Scorpion». «Moi, je ne néglige personne, avance Sow. Qu’il ne soit pas favori… Oui. Mais je m’en méfie. Toute ma carrière, je n’étais pas favori et pourtant, j’ai battu les meilleurs.» Un tuyau de pro certifié 100% amateur.


Son casque et son survêtement olympiques ne jonchent pas le casier d'un vestiaire. Daouda Sow n’est plus un boxeur amateur, mais ses petites manies sont toujours les mêmes. Quand il monte sur un ring, c’est encore avec les anneaux des JO sur le poitrail. «Ouais… Je n’y avais pas fait attention. J’ai ces affaires donc je les mets encore», se marre le médaillé d’argent de Pékin, passé depuis les Jeux dans le camp des pros. Un univers qui, dans la moiteur d’une salle d’entraînement, ne diffère pas vraiment de celui des amateurs.

Il y a moins d’un mois, le boxeur de Hem a signé, comme son pote Kedhafi Djelkhir, un contrat de trois ans avec Jean-Marc Mormeck pour lancer sa deuxième carrière. Un promoteur de prestige pour le garçon de 27 ans. «Jean-Marc, c’est une figure. Il nous tire derrière lui. Hier, j’étais fan de lui, aujourd’hui, je l’ai au téléphone n’importe quand. C’est beau quand même. T’es dans la cour de grands, là.» Sans son mentor, Daouda Sow ne préparerait peut-être pas son quatrième combat chez les pros, le 6 mai à la Halle Carpentier, juste avant l’entrée sur le ring de Mormeck lui-même.

Sot Mezaache: «Ici, on ne pense pas au fric»


Entre footing et musculation, le Nordiste enfile ses gants plusieurs fois par semaine, pour enchaîner les rounds d’entraînements. A moins de vingt jours de son combat, Sow transpire avec Anthony Mezaache, un champion d’Europe également sous contrat avec Mormeck. La séance a lieu dans la salle embuée de Clichy-La Garenne, sous le regard Sot Mezaache, le papa, entraîneur et icône locale. «On sent que ça s’approche. Il y a de la variante. Pas de baisse de régime», glisse cet ancien champion du monde de boxe française.

Pour trouver des sparring-partners, Daouda Sow a choisi ce lieu emblématique du pied - poing. «Ici on ne pense pas au fric, enchaîne Sot. On a tout de suite vu que Daouda partageait cet esprit de camaraderie. J’en ai connu qui venaient, montaient sur le ring et s’en allaient sans dire un mot.» Le jeune pro, toujours licencié à Hem, prend lui le temps d’échanger avec ceux qu’il maltraite. L’idée de s’entraîner dans un club d’accueil à l’approche des combats semble lui plaire. «Quand je viens là, c’est pas "je m’incruste et je pars". Je peux faire une préparation en amont chez moi. Mais les mises de gants, c’est mieux ici. On ne fait pas semblant.»

Un adversaire surnommé «le Scorpion»

Un peu plus de choix, de densité et de qualité chez ses partenaires. Avec un seul kilo à perdre, il se dit presque prêt à défier sur le champ son futur adversaire, Sébastien Cornu. Un Breton dont le palmarès est bien moins effrayant que le surnom: le «Scorpion». «Moi, je ne néglige personne, avance Sow. Qu’il ne soit pas favori… Oui. Mais je m’en méfie. Toute ma carrière, je n’étais pas favori et pourtant, j’ai battu les meilleurs.» Un tuyau de pro certifié 100% amateur.
Sébastien Cornu
Son casque et son survêtement olympiques ne jonchent pas le casier d'un vestiaire. Daouda Sow n’est plus un boxeur amateur, mais ses petites manies sont toujours les mêmes. Quand il monte sur un ring, c’est encore avec les anneaux des JO sur le poitrail. «Ouais… Je n’y avais pas fait attention. J’ai ces affaires donc je les mets encore», se marre le médaillé d’argent de Pékin, passé depuis les Jeux dans le camp des pros. Un univers qui, dans la moiteur d’une salle d’entraînement, ne diffère pas vraiment de celui des amateurs.

Il y a moins d’un mois, le boxeur de Hem a signé, comme son pote Kedhafi Djelkhir, un contrat de trois ans avec Jean-Marc Mormeck pour lancer sa deuxième carrière. Un promoteur de prestige pour le garçon de 27 ans. «Jean-Marc, c’est une figure. Il nous tire derrière lui. Hier, j’étais fan de lui, aujourd’hui, je l’ai au téléphone n’importe quand. C’est beau quand même. T’es dans la cour de grands, là.» Sans son mentor, Daouda Sow ne préparerait peut-être pas son quatrième combat chez les pros, le 6 mai à la Halle Carpentier, juste avant l’entrée sur le ring de Mormeck lui-même.

Sot Mezaache: «Ici, on ne pense pas au fric»


Entre footing et musculation, le Nordiste enfile ses gants plusieurs fois par semaine, pour enchaîner les rounds d’entraînements. A moins de vingt jours de son combat, Sow transpire avec Anthony Mezaache, un champion d’Europe également sous contrat avec Mormeck. La séance a lieu dans la salle embuée de Clichy-La Garenne, sous le regard Sot Mezaache, le papa, entraîneur et icône locale. «On sent que ça s’approche. Il y a de la variante. Pas de baisse de régime», glisse cet ancien champion du monde de boxe française.

Pour trouver des sparring-partners, Daouda Sow a choisi ce lieu emblématique du pied - poing. «Ici on ne pense pas au fric, enchaîne Sot. On a tout de suite vu que Daouda partageait cet esprit de camaraderie. J’en ai connu qui venaient, montaient sur le ring et s’en allaient sans dire un mot.» Le jeune pro, toujours licencié à Hem, prend lui le temps d’échanger avec ceux qu’il maltraite. L’idée de s’entraîner dans un club d’accueil à l’approche des combats semble lui plaire. «Quand je viens là, c’est pas "je m’incruste et je pars". Je peux faire une préparation en amont chez moi. Mais les mises de gants, c’est mieux ici. On ne fait pas semblant.»

Un adversaire surnommé «le Scorpion»

Un peu plus de choix, de densité et de qualité chez ses partenaires. Avec un seul kilo à perdre, il se dit presque prêt à défier sur le champ son futur adversaire, Sébastien Cornu. Un Breton dont le palmarès est bien moins effrayant que le surnom: le «Scorpion». «Moi, je ne néglige personne, avance Sow. Qu’il ne soit pas favori… Oui. Mais je m’en méfie. Toute ma carrière, je n’étais pas favori et pourtant, j’ai battu les meilleurs.» Un tuyau de pro certifié 100% amateur.