Ce Lyon-Bordeaux, c’est un match franco-français, comment faites vous pour prendre conscience que ce match a une dimension différente?

Ne serait-ce rien qu’en vous voyant tous présents ce soir, à la veille du match, on imagine bien que c’est la Ligue des champions. On connaît le parfum. Malgré cette confrontation franco-française, c’est un match de quart de LDC et on se prépare en tant que tel.

Pour vous, est-ce une revanche face au club qui vous a pris votre titre de champion de France et vous a battu à Gerland en février?

Non, non, pas du tout. Je n’y pense pas. C’est une compétition différente. Même si Bordeaux est devant nous en championnat, mardi soir, on ne regardera pas tout ça. Il y a un match aller à bien négocier chez nous. On sait ce qu’on a à faire. On a de l’expérience en LDC, on est prêts. Le match aller sera décisif. C’est mieux de ne pas prendre ce but chez soi. Après, il y a toujours un scenario idéal, mais moi, le 1-0 du match aller face à Madrid me convient très bien. Tout le monde pensait que ce score serait insuffisant au retour, mais on a bien vu ce qui s’est passé.

Bordeaux est une équipe qui marque beaucoup sur coups de pied arrêtés, serez-vous spécialement vigilants?

On a les joueurs pour les contrer. Bordeaux est athlétique, mais nous aussi, on a du répondant. On n’a pas à rougir dans ce registre là.

Laurent Blanc a beaucoup insisté sur les duels, les un contre un. Vous, comment appréhendez-vous votre duel?

Ça va être onze contre onze, pas un contre un. On joue en équipe, en attaquant et défendant à onze. On est un groupe et on gagnera tous ensemble.