Présente à Vancouver lors de la première semaine des Jeux, Roselyne Bachelot livre ses impressions sur l’organisation de la compétition et sur les performances de la délégation française.

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Que retenez-vous de ces Jeux olympiques de Vancouver?

Ce que je retiens, pour avoir passé une grande semaine sur place, c'est les contraintes d'organisation considérables pour les Canadiens. Ils ont dû gérer des choses difficiles, à commencer par les conditions météorologiques. Cela n'en donne que plus de poids à la candidature d'Annecy pour 2018, avec des sites garantissant depuis plus de 25 ans un enneigement de qualité.

Quel regard portez-vous sur le bilan de la délégation française?

L'objectif était un nombre de médailles à deux chiffres, entre les 9 de Turin et les 11 de Salt Lake City. Donc, même si on n'en a jamais assez, je dis: «Pari tenu». Bravo à la préparation olympique française, à son patron Fabien Canu et à l'ensemble des directeurs techniques nationaux, des présidents de fédérations et à tous ceux qui se sont impliqués. Mention spéciale à nos biathlètes, qui ont fait un carton plein.

Il y a aussi eu des déceptions...

Oui, il y a eu des déceptions, et notamment parmi nos favoris, puisqu'à part Jason Lamy-Chappuis, nombreux sont ceux qui se sont retrouvés en difficulté. Mais cela prouve aussi que nous avons énormément de ressources puisque quand nos favoris se retrouvent écartés du podium, des sportifs moins connus arrivent à se placer. Et puis je fais une grosse bise affectueuse à Marion Rolland qui est tombée en entamant sa descente olympique. Je trouve que les moqueries dont elle a fait l’objet sont ineptes. Ceux qui la raillent n’en sortent pas grandis.

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