VANCOUVER2010Sandrine Aubert termine à la 5e place

Sandrine Aubert termine à la 5e place

VANCOUVER2010Il ne reste plus qu'une chance de médaille pour le ski alpin français...
M. Go. à Whistler

M. Go. à Whistler

De notre envoyé spécial à Whistler

Peut-on avoir des regrets quand on a joué sa chance jusqu’au bout? Apparemment oui. «Je suis déçue comme quelqu’un qui n’a pas sa médaille autour du cou. C’était ce qu’on était venu chercher et aujourd’hui , je passe juste à côté», lâche Sandrine Aubert, 5e du slalom olympique. Précisément à 56 centièmes de la troisième place. Un poil rageant.

>> Retrouvez notre bloget notre Twitter

>> Et notre dossier spécial JO ici


>> Les plus belles photos des JO sont ici

Pas grand-chose pourtant à regretter sur la manière. Sandrine Aubert, deux victoires cette saison en Coupe du monde, a joué. Elle a perdu. 7e de la première manche, la Française a envoyé dans la deuxième, délogeant Goergl de la première place provisoire. Un frémissement parcourt les quelques supporters français. Et pourquoi pas? Dans des conditions exécrables (qui laissent augurer une neige prometteuse pour la semaine prochaine), il aurait fallu une hécatombe devant. Riesch (deuxième médaille d'or des JO), Schild et Zahrobska, dans l’ordre, ne sont pas vraiment perméables à la pression. «Je regrette juste de ne pas avoir joué assez sur la première manche. Ce sont des grandes championnes, elles ont pris plus de risques que moi sur cet événement.» C’est le jeu.

Le mot tabou

Toujours pas de médaille pour le ski alpin français qui lâchera sa dernière cartouche avec Julien Lizeroux samedi sur le slalom. «La 5e place de Sandrine, c’est un encouragement, ça montre que les leaders en slalom n’ont pas trop subi la pression», explique Yves Dimier. Le directeur technique de l’alpin a donc, lui, le droit de lâcher le mot tabou. Depuis quelques jours, les alpins interdisent aux journalistes de leur poser toute question comportant le mot «pression». Une bonne blague qui les arrange bien. Et si on parlait plaisir? C’est finalement la soliste Sandrine Aubert qui parle le mieux de ses couleurs. «J’avais aussi envie de ramener une médaille pour la France car on n’en avait pas encore obtenu en alpin.»