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Les journées se suivent et se ressemblent pour les tricolores: comme mercredi, pas de médailles et pal de prise de tête...


Les ailes coupées de Lamy-Chappuis
OK, l'Américain Bill Demong s'est couvert d'or à l'occasion de la seconde épreuve individuelle (grand tremplin) de combiné nordique. OK, il est devenu le premier Américain à remporter un titre olympique dans cette discipline devant son compatriote Johnny Spillane (troisième médaille d'argent en autant d'épreuves à Whistler). Mais, on attendait notre Américain à nous, Jason Lamy-Chappuis dont les ailes ont été coupées par les conditions météo (29e place au saut, 18e au final). Alors bien sûr, le combiné est un sport d’extérieur mais voir les cinq derniers sauteurs se rater complètement interroge…

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Qui es-tu Viktoria Rebensburg?
20 ans, toutes ses dents et championne olympique du Géant. Sixième de la première manche disputée mercredi, la championne du monde junior s’est levée du bon pied pour devancer tout le monde. Notamment la Slovène Tina Maze, à nouveau médaille d’argent après le Super-G, et Elisabeth Goergl en bronze. La Française Taïna Barioz y a cru le temps d’une nuit. Deuxième de la première manche, elle termine neuvième.

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Et le ski de fond?
Toujours pas de médailles pour les fondeurs français. Jeudi, on y a cru pendant un relais, puis les relayeuses françaises, distancées, se sont accrochées au courage, terminant à une honnête 7e place. Loin derrière les intouchables Norvégiennes, Allemandes et Finlandaises. Dernière chance pour le fond français, le 50 km hommes dimanche.

Trop faible le niveau en hockey féminin?
Avant d’envisager le final en apothéose de ces Jeux, dimanche, lors de la finale du tournoi masculin, le Canada a décroché l’autre médaille d’or du hockey, dans le tournoi féminin. Une formalité pour les doubles championnes olympiques en titre qui ont battue les Américaines (2-0), leurs uniques rivales. Personne ne doutait vraiment de l’issue de ce tournoi, surtout pas Jacques Rogge, le président du CIO, qui s’interroge même sur l’intérêt du maintien de cette discipline aux Jeux: «Personnellement, je pense qu'il faut leur donner plus de temps pour grandir, mais il doit y avoir une période d'amélioration. Nous ne pouvons pas continuer sans amélioration.»

La piste de bob fait toujours flipper
On ne compte plus les athlètes qui se défilent devant la dangerosité de cette piste. Cette fois, c’est au tour du Letton Janis Minins, pourtant deuxième de la Coupe du monde de bob à quatre, qui a déclaré forfait pour l'épreuve des JO. Les blessures de deux de ses équipiers à l'entraînement l’ont refroidit. Il avait déjà manqué l'épreuve de bob à deux, disputée les 20 et 21 février, après avoir subi une appendicectomie juste après son arrivée au Canada. La boule au ventre, en fait.

On refait le match en short-track?
Les Sud-coréens n’ont pas digéré la disqualification de leur relais féminin de short-track sur 3000 m, qui venait de remporter la finale. Un vrai drame national dans un pays ou «la courte piste», comme on dit en québécois, est un sport national. «Je veux refaire la course. Nous avons tous revu les images encore et encore hier soir, et je n'arrive toujours pas à accepter le résultat», peste Kim Min-Jung, la patineuse accusée d'avoir gêné une concurrente chinoise juste après l'un des relais.

Vonn ressort son attelle
L’Américaine nous ressort l’un de ses classiques pour vendredi: la course dans la peau de la skieuse blessée. L’Américaine, qui s'est fracturé une phalange du petit doigt droit en chutant dans la première manche du géant mercredi, sera au départ du slalom, avec une attelle à la main. La même qu’elle avait utilisée il y a un an, lors des Mondiaux de Val d’Isère, où elle s’était sectionné un tendon du pouce en sablant une bouteille de champagne. Tout de suite, son tibia la fait moins souffrir.

Les Jeux cartonnent sur Internet
Avec 26.000 heures de contenu vidéo diffusé sur le web, les audiences du Net dépassent celles de la télévision, pour la première fois de l’histoire des Jeux. Les organisateurs s’en félicitent, alors que la plupart des diffuseurs officiels des Jeux ont battus leurs records d'audience télé lors de la quinzaine «Le gros changement concerne la part de l'internet et du téléphone mobile dans l'accès à la couverture des JO, qui a augmenté de centaines de pourcents comparé à Turin», remarque Timo Lumme, le directeur des services de télévision et de marketing au CIO. Tout ça grâce à 20minutes.fr, évidemment.