De notre envoyé spécial à Cypress Mountain,
En boardercrossEn boardercross, il ne faut pas aller vite pour gagner. Il faut arriver devant les autres. Un point c’est tout. Les trois meilleurs tricolores en savent quelque chose. Xavier De Le Rue, les fesses dans la neige molle: out en 8e. Le frangin Paulo De Le Rue, collé à la soupe: même punition. Pierre Vaultier, leader de la Coupe du monde: out en quart. Seul rescapé en demie, le quatrième de la bande: Tony Ramoin. Tony qui? Un millier de journalistes plonge le nez dans la starting list. «Il est en train de faire comme moi en 2006», glisse Paul-Henri De Le Rue. Sans gagner une manche, Ramoin passe entre les gouttes en demie et
termine troisième de la finale. Médaille de bronze. Comme Paulo en 2006.
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>> Et notre dossier spécial ici termine troisième de la finaleEn boardercross, il ne faut pas aller vite pour gagner. Il faut arriver devant les autres. Un point c’est tout. Les trois meilleurs tricolores en savent quelque chose. Xavier De Le Rue, les fesses dans la neige molle: out en 8e. Le frangin Paulo De Le Rue, collé à la soupe: même punition. Pierre Vaultier, leader de la Coupe du monde: out en quart. Seul rescapé en demie, le quatrième de la bande: Tony Ramoin. Tony qui? Un millier de journalistes plonge le nez dans la starting list. «Il est en train de faire comme moi en 2006», glisse Paul-Henri De Le Rue. Sans gagner une manche, Ramoin passe entre les gouttes en demie et
termine troisième de la finale. Médaille de bronze. Comme Paulo en 2006.
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>> Et notre dossier spécial ici >> Retrouvez notre blogEn boardercross, il ne faut pas aller vite pour gagner. Il faut arriver devant les autres. Un point c’est tout. Les trois meilleurs tricolores en savent quelque chose. Xavier De Le Rue, les fesses dans la neige molle: out en 8e. Le frangin Paulo De Le Rue, collé à la soupe: même punition. Pierre Vaultier, leader de la Coupe du monde: out en quart. Seul rescapé en demie, le quatrième de la bande: Tony Ramoin. Tony qui? Un millier de journalistes plonge le nez dans la starting list. «Il est en train de faire comme moi en 2006», glisse Paul-Henri De Le Rue. Sans gagner une manche, Ramoin passe entre les gouttes en demie et
termine troisième de la finale. Médaille de bronze. Comme Paulo en 2006.
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>> Et notre dossier spécial ici et notre Twitter>> Et notre dossier spécial iciLe bordercross n’est pas un sport aléatoire, c’est un sport à part où il ne vaut mieux pas gamberger. Alors aux JO… «D’habitude j’ai l’impression que tout se déroule au ralenti. Que je contrôle tout, les trajectoires, les adversaires. Aujourd’hui, j’étais beaucoup moins lucide.» Pierre Vaultier, cinq victoires en Coupe du monde cette saison, n’a pas la larme à l’œil en regardant la finale du puceau Ramoin – zéro finale en Coupe du monde. Juste le regard noir. Le gamin l’a un peu frotté en quart. OK, c’est le jeu, mais les prochains JO ne sont que dans quatre ans, alors le jeu….
Tony Ramoin n’aura pas à attendre jusque-là pour tâter du métal. La prime à l’insouciance. Samedi, en conférence de presse, alors que Vaultier et De Le Rue, étaient mitraillés de questions, Tony contemplait les journalistes, le sourire aux lèvres. Peinard dans la peau de celui qu’on n’attend pas. Et aux JO, c’est une force. Marie Dorin, Vincent Jay confirmeront. «Etre l’outsider aux Jeux Olympiques, cela a du bon, note le quatrième médaillé du clan bleu. Paulo l’a montré il y a quatre ans, je l’ai montré ici. Quand j’ai vu tous les autres Français sortir les uns après les autres, je me suis dit : ‘’à toi de faire le taf’’. Aux JO, les outsiders arrivent à faire leur trou.»