DOPAGELes analyses antidopage délocalisées en Suisse?

Les analyses antidopage délocalisées en Suisse?

DOPAGEle laboratoire de Châtenay-Malabry victime du conflit entre l'UCI et l'AFLD...
La rédaction sport

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Le conflit ouvert entre la fédération internationale de cyclisme et l’agence française antidopage pourrait faire une victime. Le laboratoire français de Châtenay-Malabry pourrait être dessaisi des contrôles effectués lors des courses internationales sur le sol français. Au profit du laboratoire de Lausanne, en Suisse.


Jusqu’à présent, les analyses étaient pratiquées par le laboratoire de la région parisienne, sous la tutelle de l'AFLD. «Nous sommes devant une situation que ni la Ligue professionnelle (française) ni la fédération (française) n'ont voulue», avance à l’AFP Marc Madiot, le président de la Ligue, à propos du conflit qui oppose l'UCI et l'AFLD. En octobre, les deux instances se sont accusées de manque de rigueur ou d'incompétence dans les contrôles antidopage, notamment lors du dernier tour de France.


Un manque à gagner


Pierre Bordry, le patron de l’agence française avait dénoncé en septembre la convention concernant les contrôles antidopage. Avec, en arrière-plan, l'hypothèse d'une hausse marquée des coûts de ces contrôles qui sont financés par l'ensemble des organisateurs de courses. «Mon souci aujourd'hui, en tant que président de la Ligue, est de garantir un coût financier raisonnable, sans augmentation, aux organisateurs, qui à part ASO (organisateur du tour de France), n'ont pas les moyens de suivre. Que ce soit avec l'AFLD ou avec l'UCI», poursuit Marc Madiot.


Pour l'AFLD, il s'agit d'une grosse tuile. L'ensemble des épreuves du calendrier international (amateurs et professionnels) ayant lieu dans l'Hexagone, avec en premier lieu le Tour de France, le manque à gagner risque d'être important.