Le TGI de Paris annule la radiation de Flavio Briatore
FORMULE 1•Radié à vie, l'ancien directeur sportif de Renault avait contesté cette décision de la FIA devant un tribunal civil...
La rédaction sport avec agence
Pas facile d'éteindre le flamboyant Flavio Briatore. La Fédération internationale automobile (FIA) vient de s’en rendre compte. Après avoir radié à vie l'ancien directeur de l'écurie Renault en septembre dernier suite au Crashgate (le faux accident de Nelson Piquet Junior qui avait permis la victoire de son coéquipier, Fernando Alonso, à Singapour, en 2008), la FIA a vu cette décision cassée par la justice civile du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris.
Du coup, l'ancien directeur de l'écurie Renault peut à nouveau travailler dans le sport automobile. «La décision rendue aujourd'hui (mardi) me rend à la fois la dignité et la liberté dont on avait arbitrairement prétendu me priver», a-t-il écrit dans un communiqué. Choqué par sa mise à l’écart de la Formule 1, le manager italien Flavio Briatore, plus de 20 ans de présence dans les paddocks, avait saisi le TGI de Paris le 24 novembre. Son avocat, Me Philippe Ouakrat affirme depuis le début de cette affaire que la Fédération internationale n'a aucun pouvoir effectif pour un directeur d’écurie qui n’appartient pas à la Fédération. Selon lui, cette punition est également contraire au droit européen puisqu'elle n'est pas limitée dans le temps et elle n'aurait pas été motivée par la FIA.
15.000 euros de dommages et intérêts
15.000 euros de dommages et intérêts
Du coup, l'ancien directeur de l'écurie Renault peut à nouveau travailler dans le sport automobile. «La décision rendue aujourd'hui (mardi) me rend à la fois la dignité et la liberté dont on avait arbitrairement prétendu me priver», a-t-il écrit dans un communiqué. Choqué par sa mise à l’écart de la Formule 1, le manager italien Flavio Briatore, plus de 20 ans de présence dans les paddocks, avait saisi le TGI de Paris le 24 novembre. Son avocat, Me Philippe Ouakrat affirme depuis le début de cette affaire que la Fédération internationale n'a aucun pouvoir effectif pour un directeur d’écurie qui n’appartient pas à la Fédération. Selon lui, cette punition est également contraire au droit européen puisqu'elle n'est pas limitée dans le temps et elle n'aurait pas été motivée par la FIA.
15.000 euros de dommages et intérêts
15.000 euros de dommages et intérêts
Le TGI de Paris lui a donné raison en jugeant mardi «irrégulière» la radiation. «Si elle (la FIA) peut sanctionner ses licenciés, ses dirigeants (...), elle ne peut prendre, à l'égard de tiers, des mesures équivalentes à une sanction», a jugé le tribunal. Un gros désaveu pour la Fédération qui avait sévèrement condamné les acteurs de cette tricherie (l'ancien directeur technique de l'écurie Renault, Pat Symonds, a également vu sa radiation de 5 ans annulée) tout en ménageant l'écurie Renault.
Cerise sur le gâteau, l'Italien a obtenu 15.000 euros de dommages et intérêts. La FIA va «probablement faire appel», a indiqué de son côté son avocat, Me Jean-François Prat. Pas sûr de toute façon que Briatore retrouve dans l'immédiat un emploi dans le moonde la Formule 1.
