Amandine Leynaud, la caution glamour des Bleues
HANDBALL•La gardienne de l'équipe de France défend une vision très «féminine» de son sport...Romain Scotto
Au-delà de la distraction, l’initiative est parfaitement orchestrée par la fédération. En placardant ses filles sur papier glacé, elle a trouvé un moyen de mettre en avant une discipline qui ne se résume pas au geste antisportif de Gunnar Prokop, l’entraîneur autrichien qui s’invite sur les terrains. Ce jour-là, c’est justement la gardienne des Bleues qui était dans le but. Incrédule. «On a vu le buzz qu’il y a eu autour du hand féminin, mais ce n’est pas l’image qu’on veut que les gens retiennent, glisse celle qui a pris la place de Valérie Nicolas. C’est à nous de faire l’effort de communiquer, la fédé met en place certains supports pour montrer qu’une sportive peut aussi être une femme. C’est un bon point d’accroche.»
Des maillots plus cintrés
Pour exister à côté d’une équipe masculine sacrée championne olympique, il faut bien se différencier. «Le contact physique qui plait chez les garçons ne plaît pas forcément chez les filles, juge Bertrand François, le coach de Leynaud à Metz. Le jeu est différent, beaucoup moins agressif. L’émotion aussi est différente. La dimension féminine, elle est là.» Par le passé, les joueuses ont parfois souffert d’une image «de camionneuse», concède Leynaud. Les clichés sur l’homosexualité sont aussi difficiles à effacer. «Forcément, à l’entraînement, on est en survêtement, on ne prend pas très soin de nous. Mais après, on a aussi une vie de femme.» Les équipementiers travaillent aussi sur la question. La coupe des maillots et des shorts a été repensée, toujours plus cintrée. Les joueuses sont aussi plus apprêtées. «Dans les pays nordiques, ils abusent du côté glamour, analyse François. Là-bas, les joueuses font des UV. C’est une caricature. Pour qu’elles jouent, il faut qu’elle posent dans les magazines.»
Du coup, pour cet habitué de la D1 féminine, la gardienne messine est le bon compromis. «Elle allie parfaitement performance sportive et élégance. Elle a un certain charme, une discrétion que l’on remarque aussi dans son jeu. Cela se voit aussi sur le terrain.» On devrait regarder ses performances au Mondial différemment.
Au-delà de la distraction, l’initiative est parfaitement orchestrée par la fédération. En placardant ses filles sur papier glacé, elle a trouvé un moyen de mettre en avant une discipline qui ne se résume pas au geste antisportif de Gunnar Prokop, l’entraîneur autrichien qui s’invite sur les terrains. Ce jour-là, c’est justement la gardienne des Bleues qui était dans le but. Incrédule. «On a vu le buzz qu’il y a eu autour du hand féminin, mais ce n’est pas l’image qu’on veut que les gens retiennent, glisse celle qui a pris la place de Valérie Nicolas. C’est à nous de faire l’effort de communiquer, la fédé met en place certains supports pour montrer qu’une sportive peut aussi être une femme. C’est un bon point d’accroche.»
Des maillots plus cintrés
Pour exister à côté d’une équipe masculine sacrée championne olympique, il faut bien se différencier. «Le contact physique qui plait chez les garçons ne plaît pas forcément chez les filles, juge Bertrand François, le coach de Leynaud à Metz. Le jeu est différent, beaucoup moins agressif. L’émotion aussi est différente. La dimension féminine, elle est là.» Par le passé, les joueuses ont parfois souffert d’une image «de camionneuse», concède Leynaud. Les clichés sur l’homosexualité sont aussi difficiles à effacer. «Forcément, à l’entraînement, on est en survêtement, on ne prend pas très soin de nous. Mais après, on a aussi une vie de femme.» Les équipementiers travaillent aussi sur la question. La coupe des maillots et des shorts a été repensée, toujours plus cintrée. Les joueuses sont aussi plus apprêtées. «Dans les pays nordiques, ils abusent du côté glamour, analyse François. Là-bas, les joueuses font des UV. C’est une caricature. Pour qu’elles jouent, il faut qu’elle posent dans les magazines.»
Du coup, pour cet habitué de la D1 féminine, la gardienne messine est le bon compromis. «Elle allie parfaitement performance sportive et élégance. Elle a un certain charme, une discrétion que l’on remarque aussi dans son jeu. Cela se voit aussi sur le terrain.» On devrait regarder ses performances au Mondial différemment.
Au-delà de la distraction, l’initiative est parfaitement orchestrée par la fédération. En placardant ses filles sur papier glacé, elle a trouvé un moyen de mettre en avant une discipline qui ne se résume pas au geste antisportif de Gunnar Prokop, l’entraîneur autrichien qui s’invite sur les terrains. Ce jour-là, c’est justement la gardienne des Bleues qui était dans le but. Incrédule. «On a vu le buzz qu’il y a eu autour du hand féminin, mais ce n’est pas l’image qu’on veut que les gens retiennent, glisse celle qui a pris la place de Valérie Nicolas. C’est à nous de faire l’effort de communiquer, la fédé met en place certains supports pour montrer qu’une sportive peut aussi être une femme. C’est un bon point d’accroche.»
Des maillots plus cintrés
Pour exister à côté d’une équipe masculine sacrée championne olympique, il faut bien se différencier. «Le contact physique qui plait chez les garçons ne plaît pas forcément chez les filles, juge Bertrand François, le coach de Leynaud à Metz. Le jeu est différent, beaucoup moins agressif. L’émotion aussi est différente. La dimension féminine, elle est là.» Par le passé, les joueuses ont parfois souffert d’une image «de camionneuse», concède Leynaud. Les clichés sur l’homosexualité sont aussi difficiles à effacer. «Forcément, à l’entraînement, on est en survêtement, on ne prend pas très soin de nous. Mais après, on a aussi une vie de femme.» Les équipementiers travaillent aussi sur la question. La coupe des maillots et des shorts a été repensée, toujours plus cintrée. Les joueuses sont aussi plus apprêtées. «Dans les pays nordiques, ils abusent du côté glamour, analyse François. Là-bas, les joueuses font des UV. C’est une caricature. Pour qu’elles jouent, il faut qu’elle posent dans les magazines.»
Du coup, pour cet habitué de la D1 féminine, la gardienne messine est le bon compromis. «Elle allie parfaitement performance sportive et élégance. Elle a un certain charme, une discrétion que l’on remarque aussi dans son jeu. Cela se voit aussi sur le terrain.» On devrait regarder ses performances au Mondial différemment.
Au-delà de la distraction, l’initiative est parfaitement orchestrée par la fédération. En placardant ses filles sur papier glacé, elle a trouvé un moyen de mettre en avant une discipline qui ne se résume pas au geste antisportif de Gunnar Prokop, l’entraîneur autrichien qui s’invite sur les terrains. Ce jour-là, c’est justement la gardienne des Bleues qui était dans le but. Incrédule. «On a vu le buzz qu’il y a eu autour du hand féminin, mais ce n’est pas l’image qu’on veut que les gens retiennent, glisse celle qui a pris la place de Valérie Nicolas. C’est à nous de faire l’effort de communiquer, la fédé met en place certains supports pour montrer qu’une sportive peut aussi être une femme. C’est un bon point d’accroche.»
Des maillots plus cintrés
Pour exister à côté d’une équipe masculine sacrée championne olympique, il faut bien se différencier. «Le contact physique qui plait chez les garçons ne plaît pas forcément chez les filles, juge Bertrand François, le coach de Leynaud à Metz. Le jeu est différent, beaucoup moins agressif. L’émotion aussi est différente. La dimension féminine, elle est là.» Par le passé, les joueuses ont parfois souffert d’une image «de camionneuse», concède Leynaud. Les clichés sur l’homosexualité sont aussi difficiles à effacer. «Forcément, à l’entraînement, on est en survêtement, on ne prend pas très soin de nous. Mais après, on a aussi une vie de femme.» Les équipementiers travaillent aussi sur la question. La coupe des maillots et des shorts a été repensée, toujours plus cintrée. Les joueuses sont aussi plus apprêtées. «Dans les pays nordiques, ils abusent du côté glamour, analyse François. Là-bas, les joueuses font des UV. C’est une caricature. Pour qu’elles jouent, il faut qu’elle posent dans les magazines.»
Du coup, pour cet habitué de la D1 féminine, la gardienne messine est le bon compromis. «Elle allie parfaitement performance sportive et élégance. Elle a un certain charme, une discrétion que l’on remarque aussi dans son jeu. Cela se voit aussi sur le terrain.» On devrait regarder ses performances au Mondial différemment.
Au-delà de la distraction, l’initiative est parfaitement orchestrée par la fédération. En placardant ses filles sur papier glacé, elle a trouvé un moyen de mettre en avant une discipline qui ne se résume pas au geste antisportif de Gunnar Prokop, l’entraîneur autrichien qui s’invite sur les terrains. Ce jour-là, c’est justement la gardienne des Bleues qui était dans le but. Incrédule. «On a vu le buzz qu’il y a eu autour du hand féminin, mais ce n’est pas l’image qu’on veut que les gens retiennent, glisse celle qui a pris la place de Valérie Nicolas. C’est à nous de faire l’effort de communiquer, la fédé met en place certains supports pour montrer qu’une sportive peut aussi être une femme. C’est un bon point d’accroche.»
Des maillots plus cintrés
Pour exister à côté d’une équipe masculine sacrée championne olympique, il faut bien se différencier. «Le contact physique qui plait chez les garçons ne plaît pas forcément chez les filles, juge Bertrand François, le coach de Leynaud à Metz. Le jeu est différent, beaucoup moins agressif. L’émotion aussi est différente. La dimension féminine, elle est là.» Par le passé, les joueuses ont parfois souffert d’une image «de camionneuse», concède Leynaud. Les clichés sur l’homosexualité sont aussi difficiles à effacer. «Forcément, à l’entraînement, on est en survêtement, on ne prend pas très soin de nous. Mais après, on a aussi une vie de femme.» Les équipementiers travaillent aussi sur la question. La coupe des maillots et des shorts a été repensée, toujours plus cintrée. Les joueuses sont aussi plus apprêtées. «Dans les pays nordiques, ils abusent du côté glamour, analyse François. Là-bas, les joueuses font des UV. C’est une caricature. Pour qu’elles jouent, il faut qu’elle posent dans les magazines.»
Du coup, pour cet habitué de la D1 féminine, la gardienne messine est le bon compromis. «Elle allie parfaitement performance sportive et élégance. Elle a un certain charme, une discrétion que l’on remarque aussi dans son jeu. Cela se voit aussi sur le terrain.» On devrait regarder ses performances au Mondial différemment.
Au-delà de la distraction, l’initiative est parfaitement orchestrée par la fédération. En placardant ses filles sur papier glacé, elle a trouvé un moyen de mettre en avant une discipline qui ne se résume pas au geste antisportif de Gunnar Prokop, l’entraîneur autrichien qui s’invite sur les terrains. Ce jour-là, c’est justement la gardienne des Bleues qui était dans le but. Incrédule. «On a vu le buzz qu’il y a eu autour du hand féminin, mais ce n’est pas l’image qu’on veut que les gens retiennent, glisse celle qui a pris la place de Valérie Nicolas. C’est à nous de faire l’effort de communiquer, la fédé met en place certains supports pour montrer qu’une sportive peut aussi être une femme. C’est un bon point d’accroche.»
Des maillots plus cintrés
Pour exister à côté d’une équipe masculine sacrée championne olympique, il faut bien se différencier. «Le contact physique qui plait chez les garçons ne plaît pas forcément chez les filles, juge Bertrand François, le coach de Leynaud à Metz. Le jeu est différent, beaucoup moins agressif. L’émotion aussi est différente. La dimension féminine, elle est là.» Par le passé, les joueuses ont parfois souffert d’une image «de camionneuse», concède Leynaud. Les clichés sur l’homosexualité sont aussi difficiles à effacer. «Forcément, à l’entraînement, on est en survêtement, on ne prend pas très soin de nous. Mais après, on a aussi une vie de femme.» Les équipementiers travaillent aussi sur la question. La coupe des maillots et des shorts a été repensée, toujours plus cintrée. Les joueuses sont aussi plus apprêtées. «Dans les pays nordiques, ils abusent du côté glamour, analyse François. Là-bas, les joueuses font des UV. C’est une caricature. Pour qu’elles jouent, il faut qu’elle posent dans les magazines.»
Du coup, pour cet habitué de la D1 féminine, la gardienne messine est le bon compromis. «Elle allie parfaitement performance sportive et élégance. Elle a un certain charme, une discrétion que l’on remarque aussi dans son jeu. Cela se voit aussi sur le terrain.» On devrait regarder ses performances au Mondial différemment.
Au-delà de la distraction, l’initiative est parfaitement orchestrée par la fédération. En placardant ses filles sur papier glacé, elle a trouvé un moyen de mettre en avant une discipline qui ne se résume pas au geste antisportif de Gunnar Prokop, l’entraîneur autrichien qui s’invite sur les terrains. Ce jour-là, c’est justement la gardienne des Bleues qui était dans le but. Incrédule. «On a vu le buzz qu’il y a eu autour du hand féminin, mais ce n’est pas l’image qu’on veut que les gens retiennent, glisse celle qui a pris la place de Valérie Nicolas. C’est à nous de faire l’effort de communiquer, la fédé met en place certains supports pour montrer qu’une sportive peut aussi être une femme. C’est un bon point d’accroche.»
Des maillots plus cintrés
Pour exister à côté d’une équipe masculine sacrée championne olympique, il faut bien se différencier. «Le contact physique qui plait chez les garçons ne plaît pas forcément chez les filles, juge Bertrand François, le coach de Leynaud à Metz. Le jeu est différent, beaucoup moins agressif. L’émotion aussi est différente. La dimension féminine, elle est là.» Par le passé, les joueuses ont parfois souffert d’une image «de camionneuse», concède Leynaud. Les clichés sur l’homosexualité sont aussi difficiles à effacer. «Forcément, à l’entraînement, on est en survêtement, on ne prend pas très soin de nous. Mais après, on a aussi une vie de femme.» Les équipementiers travaillent aussi sur la question. La coupe des maillots et des shorts a été repensée, toujours plus cintrée. Les joueuses sont aussi plus apprêtées. «Dans les pays nordiques, ils abusent du côté glamour, analyse François. Là-bas, les joueuses font des UV. C’est une caricature. Pour qu’elles jouent, il faut qu’elle posent dans les magazines.»
Du coup, pour cet habitué de la D1 féminine, la gardienne messine est le bon compromis. «Elle allie parfaitement performance sportive et élégance. Elle a un certain charme, une discrétion que l’on remarque aussi dans son jeu. Cela se voit aussi sur le terrain.» On devrait regarder ses performances au Mondial différemment.
Au-delà de la distraction, l’initiative est parfaitement orchestrée par la fédération. En placardant ses filles sur papier glacé, elle a trouvé un moyen de mettre en avant une discipline qui ne se résume pas au geste antisportif de Gunnar Prokop, l’entraîneur autrichien qui s’invite sur les terrains. Ce jour-là, c’est justement la gardienne des Bleues qui était dans le but. Incrédule. «On a vu le buzz qu’il y a eu autour du hand féminin, mais ce n’est pas l’image qu’on veut que les gens retiennent, glisse celle qui a pris la place de Valérie Nicolas. C’est à nous de faire l’effort de communiquer, la fédé met en place certains supports pour montrer qu’une sportive peut aussi être une femme. C’est un bon point d’accroche.»
Des maillots plus cintrés
Pour exister à côté d’une équipe masculine sacrée championne olympique, il faut bien se différencier. «Le contact physique qui plait chez les garçons ne plaît pas forcément chez les filles, juge Bertrand François, le coach de Leynaud à Metz. Le jeu est différent, beaucoup moins agressif. L’émotion aussi est différente. La dimension féminine, elle est là.» Par le passé, les joueuses ont parfois souffert d’une image «de camionneuse», concède Leynaud. Les clichés sur l’homosexualité sont aussi difficiles à effacer. «Forcément, à l’entraînement, on est en survêtement, on ne prend pas très soin de nous. Mais après, on a aussi une vie de femme.» Les équipementiers travaillent aussi sur la question. La coupe des maillots et des shorts a été repensée, toujours plus cintrée. Les joueuses sont aussi plus apprêtées. «Dans les pays nordiques, ils abusent du côté glamour, analyse François. Là-bas, les joueuses font des UV. C’est une caricature. Pour qu’elles jouent, il faut qu’elle posent dans les magazines.»
Du coup, pour cet habitué de la D1 féminine, la gardienne messine est le bon compromis. «Elle allie parfaitement performance sportive et élégance. Elle a un certain charme, une discrétion que l’on remarque aussi dans son jeu. Cela se voit aussi sur le terrain.» On devrait regarder ses performances au Mondial différemment.
Au-delà de la distraction, l’initiative est parfaitement orchestrée par la fédération. En placardant ses filles sur papier glacé, elle a trouvé un moyen de mettre en avant une discipline qui ne se résume pas au geste antisportif de Gunnar Prokop, l’entraîneur autrichien qui s’invite sur les terrains. Ce jour-là, c’est justement la gardienne des Bleues qui était dans le but. Incrédule. «On a vu le buzz qu’il y a eu autour du hand féminin, mais ce n’est pas l’image qu’on veut que les gens retiennent, glisse celle qui a pris la place de Valérie Nicolas. C’est à nous de faire l’effort de communiquer, la fédé met en place certains supports pour montrer qu’une sportive peut aussi être une femme. C’est un bon point d’accroche.»
Des maillots plus cintrés
Pour exister à côté d’une équipe masculine sacrée championne olympique, il faut bien se différencier. «Le contact physique qui plait chez les garçons ne plaît pas forcément chez les filles, juge Bertrand François, le coach de Leynaud à Metz. Le jeu est différent, beaucoup moins agressif. L’émotion aussi est différente. La dimension féminine, elle est là.» Par le passé, les joueuses ont parfois souffert d’une image «de camionneuse», concède Leynaud. Les clichés sur l’homosexualité sont aussi difficiles à effacer. «Forcément, à l’entraînement, on est en survêtement, on ne prend pas très soin de nous. Mais après, on a aussi une vie de femme.» Les équipementiers travaillent aussi sur la question. La coupe des maillots et des shorts a été repensée, toujours plus cintrée. Les joueuses sont aussi plus apprêtées. «Dans les pays nordiques, ils abusent du côté glamour, analyse François. Là-bas, les joueuses font des UV. C’est une caricature. Pour qu’elles jouent, il faut qu’elle posent dans les magazines.»
Du coup, pour cet habitué de la D1 féminine, la gardienne messine est le bon compromis. «Elle allie parfaitement performance sportive et élégance. Elle a un certain charme, une discrétion que l’on remarque aussi dans son jeu. Cela se voit aussi sur le terrain.» On devrait regarder ses performances au Mondial différemment.
Au-delà de la distraction, l’initiative est parfaitement orchestrée par la fédération. En placardant ses filles sur papier glacé, elle a trouvé un moyen de mettre en avant une discipline qui ne se résume pas au geste antisportif de Gunnar Prokop, l’entraîneur autrichien qui s’invite sur les terrains. Ce jour-là, c’est justement la gardienne des Bleues qui était dans le but. Incrédule. «On a vu le buzz qu’il y a eu autour du hand féminin, mais ce n’est pas l’image qu’on veut que les gens retiennent, glisse celle qui a pris la place de Valérie Nicolas. C’est à nous de faire l’effort de communiquer, la fédé met en place certains supports pour montrer qu’une sportive peut aussi être une femme. C’est un bon point d’accroche.»
Des maillots plus cintrés
Pour exister à côté d’une équipe masculine sacrée championne olympique, il faut bien se différencier. «Le contact physique qui plait chez les garçons ne plaît pas forcément chez les filles, juge Bertrand François, le coach de Leynaud à Metz. Le jeu est différent, beaucoup moins agressif. L’émotion aussi est différente. La dimension féminine, elle est là.» Par le passé, les joueuses ont parfois souffert d’une image «de camionneuse», concède Leynaud. Les clichés sur l’homosexualité sont aussi difficiles à effacer. «Forcément, à l’entraînement, on est en survêtement, on ne prend pas très soin de nous. Mais après, on a aussi une vie de femme.» Les équipementiers travaillent aussi sur la question. La coupe des maillots et des shorts a été repensée, toujours plus cintrée. Les joueuses sont aussi plus apprêtées. «Dans les pays nordiques, ils abusent du côté glamour, analyse François. Là-bas, les joueuses font des UV. C’est une caricature. Pour qu’elles jouent, il faut qu’elle posent dans les magazines.»
Du coup, pour cet habitué de la D1 féminine, la gardienne messine est le bon compromis. «Elle allie parfaitement performance sportive et élégance. Elle a un certain charme, une discrétion que l’on remarque aussi dans son jeu. Cela se voit aussi sur le terrain.» On devrait regarder ses performances au Mondial différemment.