FOOTBALLHenry, buteur six mois après... Trezeguet égale des records...

Henry, buteur six mois après... Trezeguet égale des records...

FOOTBALLTout ce qu'il ne fallait pas louper sur les stades européens...
R.S.

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Henry, six mois après


Quand il affirmait ne pas être inquiet au sujet de Thierry Henry, Raymond Domenech avait tout bon. L’attaquant du FC Barcelone a marqué samedi soir au Camp Nou, face à Majorque son premier but en Liga depuis six mois. Juste avant la mi-temps, sur un coup franc de Pedro, le Français reprend d’une tête plongeante la déviation de Busquets. De rage, il a même flanqué un coup de pied au poteau de corner, sûrement blessé par certains commentaires en Espagne, qui soulignaient son inefficacité devant le but. A une semaine du déplacement en Irlande avec les Bleus, il était temps de se réveiller.


Toni claque la porte


On ne fait pas sortir du terrain Luca Toni comme ça, même s’il ne met pas un pied devant l’autre sur le terrain. Sinon, l’attaquant du Bayern Munich pique une colère. Samedi après-midi, l’Italien a quitté le stade au volant de sa voiture personnelle avant même la fin du match de son équipe. Remplacé à la mi-temps par Robben il n’avait touché que huit ballons avant d’être sorti. Son entraîneur, Louis Van Gaal voudrait maintenant «avoir une discussion avec lui sur ce sujet». Sûrement pas pour lui justifier son choix…


On n’arrête plus Trezeguet


Puisqu’il n’a plus la possibilité d’aider les bleus, David Trezeguet continue de faire parler de lui avec la Juventus. L'attaquant français a inscrit samedi soir son 167e but, toutes compétitions confondues, comme l'avait fait Sivori entre 1957 et 1965. Trezegol, qui entre donc dans l’histoire de son club, a reçu l'hommage du fils de Sivori, Nelson, affirmant que «les records sont faits pour être battus et Trezeguet est un magnifique successeur pour (son) père. C'est un buteur extraordinaire.» Sauf pour Raymond Domenech, donc.


La remarque mégalo du week-end


«L’Allemagne devrait avoir honte. Dans d'autres pays, on traite les idoles différemment et je suis une idole en Allemagne. Ça peut paraître un peu prétentieux, mais après Franz Beckenbauer, je suis le deuxième footballeur allemand le plus connu dans le monde. L'Allemagne devrait se sentir honteuse de traiter ainsi une de ses stars.» La diatribe est signée Lothar Matthaus dans le quotidien Bild, toujours aussi aigri d’être écarté des grands clubs de son pays. Depuis qu’il a pris sa retraite de joueur, l’ancien défenseur de la Mannschaft n’a jamais eu l’occasion d’entraîner une équipe de premier plan. En lisant ses propos, on comprend vite pourquoi.