L'UCI pointe l'incompétence de l'AFLD

DOPAGE•La guerre n'est pas finie...

L'Union cycliste internationale (UCI) est "prête à renégocier le ProTour", mais ne transigera pas "sur la gouvernance du cyclisme" a affirmé son président Pat McQuaid, accusant ASO, société organisatrice du Tour de France, de "demander le pouvoir". - Dominic Favre AFP/Archives

La rédaction sport

Publié le 30/10/2009 à 00h00 • Mis à jour le 30/10/2009 à 08h20

Malgré l'appel au calme des organisateurs du Tour de France lors de la présentation de la Grande boucle 2010, l'opposition entre l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et l'Union cycliste internationale (UCI) n'est pas terminée. Après l'accusation d'incompétence formulée par l'AFLD à l'encontre des instances internationales du cyclisme, celle-ci lui renvoie exactement le même reproche. Au coeur de la polémique,un traitement privilégié qui aurait été accordé, selon l'AFLD, à l'équipe kazakh Astana d'Armstrong et Contador durant le Tour 2009. Une assertion que dément l'UCI. «Maintenant que le Tour est terminé, il est encore plus évident qu'Astana n'a absolument pas bénéficié d'un traitement privilégié, sauf par le fait que ses coureurs ont été soumis à un plus grand nombre de contrôles que les autres», affirme-t-elle dans une réponse de 12 pages. Mais l'UCI règle aussi ses comptes: «Plusieurs courses internationales de l'UCI ont été faites sans des contrôles antidopage adéquats, à cause de l'incapacité de l'AFLD à remplir ses engagements en terme d'envoi de médecins pour mener les tests.» La guerre continue donc et Amaury Sport Organisation (ASO), propriétaire du Tour de France, ne prend toujours pas position dans cette lutte.