Le président bordelais tacle Wenger
EN BREF•Jean-Louis Triaud n'a pas apprécié l'attitude du manager d'Arsenal dans le dossier Chamakh...La rédaction sport
Le match a opposé pendant tout l’été Arsenal à Bordeaux. Pour attirer Marouane Chamakh, Arsène Wenger a tout tenté. L’approche agressive, le bluff, la négociation par les sentiments. Finalement, l’attaquant bordelais n’a pas bougé et s’est résigné à rester en Gironde jusqu’à la fin de son contrat.
Pour autant, Arsène Wenger a réaffirmé il y a une semaine qu'il gardait un œil sur le joueur pour le mercato hivernal. Une déclaration assimilée à un «manque de correction» par le président bordelais Jean-Louis Triaud.
«Je crois que Wenger m'a fait une proposition suffisamment basse (7 millions d'euros) pour que je la refuse, attendant de voir ce qu'il se passerait dans son effectif», confie le président des Girondins sur la radio Gold FM. Selon Triaud, Wenger aurait changé son fusil d’épaule en constatant le bon début de saison d’Eduardo. «J'appelle Wenger, qui me dit ne plus le vouloir. Et maintenant, voilà qu'il recommence, avec la tentation de mettre le doute dans l'esprit du joueur. Je ne trouve pas ça très correct».