Le délibéré de la FIA lundi avait duré plus de deux heures. Apparemment un temps nécessaire à Max Mosley pour convaincre les membres du Conseil mondial de sauver le soldat Renault. «Nous prenons cette affaire très au sérieux, mais nous ne voulions pas compromettre l'existence de toute une équipe, a expliqué Max Mosley au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung. Je peux comprendre que les gens pensent que la sanction est trop clémente, mais nous étions confrontés à un problème. L'écurie emploie 700 personnes, dont 697 étaient innocentes.»

Le président de la FIA a aussi reconnu qu’«on ne pouvait pas exclure» que Renault quitte la F1 en cas de sanction plus lourde. Une situation qui aurait été vécue comme un coup dur par la F1, après les retraits des constructeurs BMW et Honda. Renault est dans la F1 depuis trente-deux ans.