Malgré le jugement – clément – de la FIA et l’annonce du maintien de Renault en Formule 1, le feuilleton du «crashgate» n’est pas encore terminé. Dernier épisode en date: Pat Symonds accuse Nelson Piquet Jr d’être le cerveau de toute l’affaire, alors que le Brésilien s’est toujours présenté comme la victime expiatoire du Britannique et de Flavio Briatore, respectivement directeur technique et directeur de l’écurie lors du fameux Grand Prix de Singapour 2008.

S’appuyant sur des documents rendus publics mercredi, Symonds cherche à démontrer la culpabilité de Piquet Jr. «Il m'apparaît que dans toutes les déclarations et tous les rapports externes que j'ai lus, un point essentiel manque, qui est que l'idée de l'accident a été entièrement conçue par Nelson Piquet Jr. Il a été le premier à m'approcher avec cette idée», charge le Britannique, interdit de toute fonction en F1 pour cinq ans par le Conseil mondial de l’automobile, dans une lettre à la Fédération internationale de l'automobile (FIA).

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L’enquête interne effectuée par Renault – qui repose sur le témoignage d’un membre de l’écurie caché sous le sobriquet de «dénonciateur» – avance que le Brésilien a proposé l’idée de l’accident à l’issue des qualifications, à Symonds dans un premier temps, puis à Flavio Briatore. Epargné le Conseil mondial en raison de sa collaboration à l’enquête, le fils de Nelson Piquet risque gros si jamais la FIA décide de reconsidérer son cas.