Les participants de la deuxième étape de la Solitaire du Figaro entre La Corogne et St Gilles Croix de Vie sont arrivés jeudi soir. Les skippers ne remettent pas les voiles avant lundi pour une étape décisive qui va les emmener jusqu'en Irlande. En attendant, que vont-ils faire pendant leurs trois jours de repos?

«Repos, repos et encore du repos». Pour Thierry Chabagny, troisième de la deuxième étape de la Solitaire, comme pour l'ensemble des navigateurs, l'essentiel est de récupérer. «Il faut recharger les batteries au maximum», explique le skipper. Pas de promenade ni de shopping superflu, contrairement à ce que l'on pourrait imaginer. «Au début, je pensais que j’allai pouvoir me promener à La Corogne (arrivée de la 1ère étape)» raconte Adrien Hardy, qui participe à sa deuxième Solitaire. «Mais en fait non, cela n'a pas du tout était le cas. La journée commençait à 10 heures avec le petit déjeuner. Une sieste à midi et le repas».

Vérifier le bateau

Les plus jeunes passent le reste de leur après-midi sur le bateau. «Bien tout vérifier, les éléments techniques, voir s'il n'y a pas de casse», indique le jeune skipper de 25 ans. Pour les chevronnés du circuit, c'est le boulot du team. «Nettoyer le monocoque, le reconfigurer pour la prochaine course», résume Thierry Chabagny. Pendant ce temps, un peu de sieste et beaucoup de sport pour le skipper Suzuki. «Je suis un sportif, j'en ai besoin. Je vais essayer de transpirer un peu pour évacuer les toxines accumulées à la barre. Le mieux, c'est la natation, quand on trouve une piscine. Sinon, je vais faire un peu de vélo», décrit-il.

Point météo

Debriefing et stratégie de course sont aussi au programme des marins. Adrien Hardy, qui continue son apprentissage sur le circuit, étudie en particulier les trajectoires des meilleurs. Une méthode pour progresser et tenter d'accrocher les premiers. De son côté, Thierry Chabagny approfondit son point météo plus le jour du départ approche. Des spécialistes l'aident à préparer au mieux la prochaine étape. Histoire de perdre le moins de temps possible lorsque le skipper est sur son bateau.

Vivez les temps forts de la Solitaire du Figaro avec le blog de Thierry Chabagny