Solitaire du Figaro: Un plateau très relevé
VOILE•Les enjeux de la 40e édition...Alexandra Patard
Le coup d'envoi sera donné jeudi à 13h dans la rade du Port de Lorient. 52 bateaux s'élanceront pour un mois de course au large des côtes de l'Atlantique. Jérémie Beyou a déjà remporté le prologue mardi. Mais rien ne dit qu'il coupera le premier la ligne d'arrivée à Dieppe dans un mois. Certains superstitieux considèrent même que le vainqueur du prologue ne gagne jamais la course!
Une pléiade d'anciens vainqueurs
Ils seront au moins une bonne dizaine à prétendre à la victoire finale. La star de l'édition anniversaire cette année se nomme Michel Desjoyeaux. Triple vainqueur de la Solitaire (mais aussi du Vendée Globe, de la Route du Rhum, etc.), le skipper Foncia a l'expérience de la course au large. A ses côtés, cinq anciens lauréats de l'épreuve, comme Armel Le Cléac'h, Jérémie Beyou ou le tenant du titre Nicolas Troussel, et cinq engagés du dernier Vendée Globe complètent l'un des plateaux les plus riches de l'histoire de la course.
Un parcours presque classique
La course se jouera sur 1706 miles nautiques à travers quatre étapes. Un programme classique qui reflète l'historique de la compétition. La première arrivée à la Corogne (Espagne), où la Solitaire a déjà fait escale onze fois, est une tradition. Au rayon des nouveautés, le final entre Dingle (Irlande) et Dieppe devrait donner du fil à retordre aux navigateurs. «Les courants sont très forts, on longe les côtes anglaises. On aura de gros coefficients de marée», analyse pour 20minutes.fr Adrien Hardy, qui participe pour la deuxième fois à la Solitaire cette année. C'est là que tout pourrait se jouer, avec en perspective une belle bagarre à l'arrivée.
Un bateau unique
Tout le monde est logé à la même enseigne sur la Solitaire, pour une plus grande équité entre les participants. Vieux briscards et bizuths, professionnels et amateurs devront apprendre à dompter les 36 mètres de grand-voile du Benneteau II, le bateau officiel du Figaro depuis 2003. «C'est un monotype d'un peu plus de dix mètres de long (10,10m)», explique Adrien Hardy. «Le marin fera la différence. Et puis c'est un bateau fiable. C'est rassurant de se dire qu'on n'aura pas de problèmes techniques en mer».
Le mot du favori
Vainqueur du dernier Vendée Globe, Michel Desjoyeaux a tenu à faire le point, juste avant le départ du prologue de la course: «De toute façon, si je gagne, tout le monde trouvera ça normal et si je ne gagne pas, tout le monde dira que c'est une contre-performance. Mais attention à ne pas limiter les favoris à la liste des anciens vainqueurs ou à la liste préétablie de certaines têtes de séries. Il y a d'autres petits malins que vous n'avez pas forcément repérés et qui sont capables de venir jouer bien plus que les trouble-fêtes. Ce qui veut dire qu'il faut ratisser large...». Nous voilà prévenu.
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