FOOTBALLLes Bleues folles de joie mais cette qualif' en demie «n’est qu’une étape»

Euro féminin : Les Bleues folles de joie mais cette qualification en demi-finale « n’est qu’une étape »

FOOTBALLAprès avoir échoué cinq fois d’affilée au stade des quarts de finale, les joueuses de l’équipe de France ont brisé le plafond de verre, samedi soir face aux Pays-Bas
Nicolas Camus

N.C.

La délivrance s’est fait attendre, mais la joie n’en a été que plus belle. Poussées en prolongation malgré une performance royale et une domination de tous les instants, les joueuses de l'équipe de France ont fini par venir à bout des Pays-Bas (1-0), samedi soir, pour se qualifier pour les demi-finales de l'Euro. Après avoir échoué à chaque fois au stade des quarts ces dix dernières années, les Bleues ont enfin leur billet pour le dernier carré. Le pied.

« Il y a de la satisfaction, déjà, et beaucoup de fierté, savoure la sélectionneuse Corinne Diacre. Ce groupe est allé chercher quelque chose d’important. Il aurait pu lâcher prise parce qu’il a beaucoup donné, beaucoup essayé, et ce que j’ai aimé, c’est qu’il n’a rien lâché. »

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Effectivement, il en a fallu, de la patience, pour écarter les championnes d’Europe et vice-championnes du monde en titre. Pendant les 90 minutes du temps réglementaires, les Bleues ont évolué dix pieds au-dessus de leurs adversaires, se sont créé 1.000 occasions avec notamment les ailières Delphine Cascarino et Kadidiatou Diani intenables, mais ont sans cesse buté sur leur inefficacité, le poteau ou l’impressionnante gardienne Daphne van Domselaar (10 arrêts).

« Aller jusqu’au bout »

« Ça a été très dur face au jeu de transition français. On peut remercier notre gardienne, elle a fait une performance de classe mondiale, sans doute la meilleure gardienne de cet Euro », a salué son coach Mark Parsons après la rencontre. Mais elle a fini par craquer.

Incapables de marquer dans le jeu, les Françaises ont trouvé la faille sur penalty. La métronome Clara Matéo, entrée en jeu quelques minutes plus tôt, envoyait Diani se faire crocheter dans la surface. La capitaine Wendie Renard, habituelle tireuse mais en échec lors de la phase de poule contre la Belgique, laissait le soin à Eve Périsset de libérer les Bleues (102e). Enfin ! « C’était la fête dans le vestiaire. On a chanté, on a dansé, raconte Diani. On rentre un peu dans l’histoire. Mais le plus beau, c’est d’aller jusqu’au bout et passer cette étape des demi-finales. »

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Car le dernier carré, si beau soit-il, n’était que l’objectif initial de cette équipe, attendue depuis des années à d’autres sommets. « Ce n’est qu’une étape, a martelé Corinne Diacre en conférence de presse. On veut vraiment aller jusqu’à cette finale. » Pour cela, il faudra écarter l’Allemagne, plus gros palmarès à l’Euro (huit titres) et à la défense jusqu’ici imprenable (quatre matchs, quatre victoires et aucun but encaissé).

« On s’attend à un match difficile, reconnaît Sandie Toletti. C’est une équipe physique qui joue bien au ballon. Ça va être un gros match. On va se préparer au mieux pour les affronter. » Et surtout bien récupérer, puisque les Bleues joueront mercredi avec deux jours de repos en moins par rapport à leurs adversaires. « Quand on gagne, on récupère toujours plus vite, dédramatise la sélectionneuse. C’est le calendrier, il est comme ça, on va s’adapter. On va d’abord récupérer et puis préparer le match à partir de demain [dimanche]. » Après avoir franchi ce cap si souvent malheureux, tout est désormais possible.