Euro 2022 : Contre la Belgique ce jeudi à 21 heures, les Bleues ont un ticket à prendre pour les quarts
FOOTBALL•Une victoire contre la Belgique permettrait aux joueuses de Corinne Diacre d’accéder aux quarts avant même la fin des matchs du groupe D20 Minutes avec AFP
Ce 14 juillet va-t-il être le jour de gloire vers les quarts de finale pour les Bleues ? Après le feu d’artifice contre l’Italie, la France de Corinne Diacre peut célébrer à l’Euro féminin la fête nationale avec une qualification, dès ce jeudi à 21 heures en battant la Belgique.
Sur le terrain, le calcul est simple : une victoire à Rotherham contre les « Red Flames », adversaire le moins coté de leur groupe, permettrait aux Bleues de rejoindre le top 8, à l’instar de l’Angleterre et l’Allemagne, avant même leur dernier match contre l’Islande. Et si leurs victimes italiennes, croquées 5-1 dimanche, ne perdaient pas contre les Islandaises ce jeudi, la première place du groupe D serait déjà assurée.
Diacre veut revoir « des buts »
« Nous sommes comme à la veille du premier match : concentrées, déterminées et appliquées », a assuré mercredi la capitaine Wendie Renard. « Ce que je veux surtout revoir, ce sont des buts », a lancé Corinne Diacre, satisfaite de « l’état d’esprit » de ses joueuses qui « se battent ».
Jusqu’à présent, tous les feux sont au vert pour la France, préservée de toute blessure parmi son effectif, pourtant pas épargné avant le coup d’envoi du tournoi. Wendie Renard (quadriceps) et Sakina Karchaoui (cuisse) ont surmonté leurs pépins physiques pour lancer parfaitement leur Euro, Grace Geyoro a balayé le souvenir de son entorse au genou avec un triplé contre les Azzurre et Kadidiatou Diani, malgré une torsion de la cheville, s’est régalée sur son aile droite. Mercredi après-midi, l’entraînement s’est déroulé en présence des 23 joueuses, au lendemain d’une mise en place tactique qui laisse entrevoir un onze de départ similaire à celui choisi contre l’Italie.
Surtout, Diacre s’est montrée plus détendue et bavarde qu’à l’accoutumée, comme libérée d’un poids. Son président Noël Le Graët n’y est pas pour rien. Le patron de la Fédération française de football a fait en sorte d’alléger la pression autour de celle qu’il a nommée en août 2017, après l’Euro raté par les Bleues d’Olivier Echouafni.
Chaud et froid sur le sort de la sélectionneuse
Son contrat, qui arrive à échéance après la finale du 31 juillet, « sera sûrement reconduit, jusqu’à la fin de la Coupe du monde au moins » l’été prochain, a indiqué le dirigeant sur France 2 la semaine passée. L’annonce a pu surprendre car le chef de la « 3F » avait auparavant fixé le « dernier carré » de l’Euro comme objectif a minima.
Les stylos sont peut-être déjà sortis, mais la signature officielle reste cependant conditionnée à la suite du parcours. Passer le cap des quarts de finale, où la France a échoué cinq fois d’affilée dans un tournoi majeur (Euro-2013, Mondial-2015, JO-2016, Euro-2017, Mondial-2019), n’est pas acquis d’avance au regard des adversaires possibles. Le Graët a d’ailleurs soufflé le chaud, puis le froid, à propos de la prolongation de contrat. Diacre sera-t-elle présente au Mondial-2023, peu importe le résultat à l’Euro ? « Non, non, on discute toujours. Quel que soit le contrat, tant qu’il n’est pas signé ce n’est jamais fait », a-t-il ainsi aussi glissé dimanche.