Le départ de la deuxième édition de la Vendée Arctique a été donné ce dimanche. Au total, 25 skippers sont partis dans un périple autour de l’Islande pour atteindre le cercle polaire, une course en solitaire sans escale réservée aux bateaux du Vendée Globe.

Les voiliers de 18 m (des Imoca) se sont élancés au large des Sables d’Olonne (Vendée), ville de départ du Vendée Globe. La trajectoire de la course couvre 3.500 milles (environ 6.500 km) pour frôler le cercle polaire arctique avant de revenir au port vendéen.

« Tout le parcours est balaise »

« Je n’ai même jamais mis les pieds en Islande », s’est amusé Jérémie Beyou, l’un des skippers, la veille du départ. « On n’est jamais allé aussi haut [dans la course au large], c’est une grande première. Seul Guirec Soudée a navigué autour du Groenland, il m’a raconté qu’il s’était fait enfermer par les glaces, j’espère que ça ne nous arrivera pas ! »

Cette course quadriennale, qualificative pour le Vendée Globe 2024, se tient cinq mois avant le grand rendez-vous de l’année, la Route du Rhum, transatlantique en solitaire reliant Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) à la Guadeloupe. « Il faut y aller avec prudence, a ajouté Jérémie Beyou à propos de l’Islande. C’est une île avec beaucoup de relief, un air très frais, une eau très froide, de la brise. »

« Le tour de l’île, c’est une centaine de milles, c’est pas sur cette portion-là qu’on va dormir », a encore déclaré le skipper, vainqueur de la première édition en 2020 mais dont le parcours n’avait pas dépassé la pointe sud de l’Islande en raison des conditions météo. « Il ne faudra pas faire de bêtises, prévient-il, tout le parcours est balaise. »