TENNISRoger Federer: «Content de jouer contre quelqu'un d'autre que Nadal!»

Roger Federer: «Content de jouer contre quelqu'un d'autre que Nadal!»

TENNISAprès sa demi-finale victorieuse contre Juan-Martin Del Potro, le Suisse avait déjà la tête à la finale qui l'oppose dimanche au surprenant Juan-Martin Del Potro...
Propos recueillis par A.P.

Propos recueillis par A.P.

De notre envoyé spécial à Roland-Garros


Un mot sur le soutien du public français. Ressentez-vous quelque chose de spécial, cette année? On a l'impression que tout le monde vous porte ici?

C'est sûr, il a été encore une fois supers avec moi. Ils ont attendu que je fasse peut-être un break, ou quelque chose de magique pour se lâcher. Cela m’a pris un peu de temps... C'était certainement à cause de Del Potro, parce qu'il a vraiment fait un sacré match.

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Soderling est vraiment dans une forme exceptionnelle, est-ce-que cela vous inquiète pour la finale?

Non. J'ai du respect pour ce qu'il a réussi, il a fait des matchs énormes. Je l'ai vu un tout petit peu faire, c'est clair que c'est une surprise. C'est un exploit incroyable.


Est-ce-que Rafael Nadal ne va pas vous manquer dimanche?

Non, pas trop! (Rires.) Peut-être il vous manque, à vous, mais moi, ça va.


Non, mais c'est vrai que, depuis quatre ans, c'était un rendez-vous.

Je l'ai déjà joué 20 fois! Ca fait plaisir de jouer quelqu'un d'autre aussi. Je sais que je vais encore le retrouver plein de fois dans le futur.


Vous dites que le match de dimanche sera très ouvert. Peut-on vous considérer tout de même comme le favori de cette finale?

Oui, c'est comme vous voulez! Je n'ai jamais perdu contre lui. J'étais déjà ici en finale, mais je n'ai jamais réussi à gagner. Dans un match comme ça, il y a la pression des deux côtés. Moi, j'en ai tellement joué que ça pourrait m'avantager. En même temps, il n'a rien à perdre.


Vous êtes revenu de situations très difficiles durant ce tournoi, avez-vous l'impression que c'est votre année?

J'aimerais que vous me posiez la même question dimanche soir.(Rires.)


Dimanche, vous pouvez rentrer dans l’histoire en remportant le quatorzième titre du Grand Chelem, le seul titre qui vous manque en Grand Chelem. Il y a de la pression, de la peur, de l'excitation?

Non, pas de peur. De l’excitation, bien sûr. Je suis bien conscient que ces moments-là, on ne les vit pas tous les jours. En même temps, je suis assez relax, j'ai tellement joué de finales de Grand Chelem et de grands matchs, de grands rendez-vous… Je me suis déjà retrouvé dans cette situation plusieurs fois d'affilée, alors je ne vais pas trop m'exciter là-dessus ni me dire: «Ah, si je ne gagne pas cette année, ça n’arrivera jamais...» Et même si je ne gagne jamais Roland Garros, j'ai tout donné tous les ans ici, et j'aurai encore toutes mes chances dans le futur.