Adrien Petit, un ch'ti prophète sur Paris-Roubaix

Paris-Roubaix : Adrien Petit, un ch'ti prophète en son pays

CYCLISMELe Nordiste a terminé sixième et meilleur français ce dimanche lors de la 119e édition de Paris-Roubaix
François Launay

François Launay

Entre Adrien Petit et Paris-Roubaix, c’est une véritable histoire d’amour. Si le Nordiste ne brille pas souvent sur le circuit, dès qu’arrive la reine des classiques, il arrive toujours à se transcender. Dixième en 2016, neuvième en 2017, il a terminé sixième de cette édition 2022.

Trois top 10 en dix ans dans l’enfer du Nord, c’est simple, aucun coureur français n’a fait mieux lors de la décennie. Alors forcément, le Nordiste était heureux à l’arrivée de son meilleur classement mais aussi de son statut de meilleur français. « Je suis vraiment content. C’est la confirmation que cette course me convient vraiment bien », se réjouit le coureur de 31 ans.

Touché au moral et au corps avant la course

Pourtant, la préparation de sa course préférée n’a pas été de tout repos cette année. La faute à une méchante grippe qui l’a laissé à plat. « Ça m’a mis un bon coup au moral. Je n’avançais plus. Je suis allé au départ du Tour des Flandres avec zéro sensation. J’ai dû annuler ma participation à l’Amstel Gold Race parce que j’étais au fond du trou. Mais j’ai fait 200 km de reconnaissance jeudi pour avoir la distance dans les jambes et le travail a payé. Je suis satisfait », poursuit le coureur.

Après deux ans compliqués chez Direct Energie, Petit a retrouvé la confiance en signant cette année chez Wanty-Gobert. « J’étais trop dans ma zone de confort et ça m’a mis un coup de pied aux fesses », reconnaît Petit qui a retrouvé la grande forme au meilleur des moments.