OM – PAOK : Des incidents éclatent avec les supporters grecs « qui ne devaient pas être à Marseille »
LIGUE EUROPA CONFERENCE•Des incidents ont éclaté mercredi soir et jeudi à Marseille, où des supporters du PAOK se sont rassemblés avant le quart de finale aller de la Ligue Europa Conférence contre l’Olympique de MarseilleAdrien Max
L'essentiel
- Des incidents sont survenus à Marseille depuis mercredi soir, de la part des supporters grecs du PAOK qui « ne devaient pas être à Marseille », selon les autorités locales.
- Des supporters grecs se sont attaqués à un équipage de la Bac, et des supporters de l’OM ont dénoncé des agressions arbitraires.
- Deux supporters du PAOK ont été interpellés.
Un match placé sous haute surveillance par les autorités, ce qui n’a pas empêché que des incidents éclatent. Depuis mercredi soir, Marseille est le théâtre de violences autour du quart de finale aller de la Ligue Europa Conférence entre l'Olympique de Marseille et le PAOK (21h).
Environ 300 supporters grecs sont arrivés dès mercredi soir dans la cité phocéenne, contrairement à ce qui était prévu. Des supporters de l’OM ont tenté de les affronter, mais les forces de l’ordre ont tout fait pour bloquer les Grecs dans leur hôtel, et éviter des affrontements directs. « C’est très simple, ces supporters grecs ne devaient pas être à Marseille. Le club du PAOK s’était engagé par écrit auprès des autorités pour qu’il n’y ait pas de supporters dans Marseille avant le match, ça n’a pas été respecté », ont déploré les autorités locales. Des bagarres ont quand même éclaté tard dans la soirée. « Ils n’avaient pas vraiment conscience d’où ils mettaient les pieds », glisse un supporter de l’OM.
Deux interpellations
De nouveaux incidents sont survenus ce jeudi en début d’après-midi, du côté de la Joliette, où environ 300 à 500 supporters du PAOK, tout de noir vêtus, s’étaient rassemblés. Un équipage de la BAC sud a été attaqué, deux policiers sont légèrement blessés et deux supporters grecs ont été interpellés. Plusieurs supporters marseillais ont dénoncé des agressions arbitraires de la part de Grecs.
Un calme relatif était revenu en milieu d’après-midi et les supporters grecs sont progressivement montés dans des bus, escortés par les forces de l’ordre, pour les conduire au stade Vélodrome. Près de 3.000 supporters adverses sont attendus ce jeudi soir au stade Vélodrome, et on entendait beaucoup parler grec dans les rues de Marseille ce jeudi après-midi.