FOOTBALLVéronique Rabiot, la mère d’Adrien, reconnaît être « autoritaire »

Equipe de France : « Je suis une personne autoritaire », les confidences de Véronique Rabiot, la mère d’Adrien

FOOTBALLLa mère d’Adrien Rabiot, Véronique, s’est longuement confiée dans un entretien à « Ouest-France », notamment concernant sa personnalité
Antoine Huot de Saint Albin

A.H.

Elle le reconnaît elle-même. Quand son fils Adrien est en équipe de France, cela « fait des vacances » à Véronique. Pas besoin de gérer « les voyages, les déménagements, la logistique quotidienne », c’est tonton DD et le staff des Bleus qui s’en chargent. Dans un entretien accordé à Ouest-France, la maman du milieu de terrain de la Juventus s’est confié sur son rôle auprès de son fils, qu’elle conseille : « Pas sur le foot, mais tout ce qui est extérieur ».

Véronique Rabiot explique qu’elle a eu du mal à se faire une place dans le milieu du football : « Il est compliqué pour une femme de se faire accepter dans le milieu du football, les hommes n’aiment pas qu’on joue sur leur terrain. Je n’ai pas eu d’autres motivations que la réussite d’Adrien. » Et que ses débuts ont été compliqués : « Au départ, je me suis pris les pieds dans le tapis, mais j’ai progressé. Il faut être vigilant, car dans une négociation chacun essaie de tirer la couverture à lui. »

« Rien ne perturbe Adrien »

Elle est aussi revenue sur l’étiquette qui lui colle à la peau : « Je suis une personne autoritaire, c’est vrai, mes enfants me l’ont souvent reproché. Mais pas celle qu’on décrit dans les médias. Ce qui a été dit sur le soi-disant épisode survenu dans les tribunes entre moi et les familles de certains joueurs lors de France-Suisse à l’Euro 2021 ? Je ne peux pas en parler, il y a une procédure en cours. Maintenant, quand il y a diffamation, atteinte à la vie privée ou insultes, je saisis systématiquement le tribunal. »

Critiqué dernièrement en Italie pour des prestations moyennes avec la Juventus, Adrien Rabiot peut compter sur le soutien sans faille de sa mère, qui vit avec lui à Turin : « Rien ne le perturbe. Il a une forte personnalité depuis toujours, il aime avoir le dernier mot. On ne lui a rien pardonné. Et ce dès ses 17 ans. Des erreurs, tout le monde en fait toute sa vie. On ne se rend pas compte que les footballeurs sont des adolescents quand ils commencent, qu’ils doivent grandir en tant qu’hommes. »