Ce PSG-là est-il vraiment insubmersible? Voilà la question à laquelle les joueurs de la capitale vont devoir répondre au Mans mercredi. En pleine crise présidentielle, avec le départ tonitruant de Charles Villeneuve en janvier, les Parisiens avaient enchainé les victoires. Comment vont-ils réagir à l’annonce du retrait de Paul Le Guen à la fin de la saison?

Avec beaucoup d’envie, à en croire Sammy Traoré, qui expliquait la semaine dernière qu’«une victoire au Mans serait déterminante si nous voulons espérer jouer la Ligue des champions». En ballotage avec Lyon pour la troisième place qualificative en Ligue des champions, un challenge exceptionnel au vu des deux saisons précédentes, les joueurs de la capitale n’ont pas vraiment l’occasion de gamberger alors que dans la coulisse, on s’agite pour préparer le mercato, et accessoirement trouver un remplaçant à Paul Le Guen.

En plus d’un président très discret, un entraîneur sure le départ, les parisiens vont aussi devoir composer avec une ligne d’attaque décimée: Hoarau déjà forfait, Paul Le Guen ne devrait pas pouvoir aligner non plus Ludovic Giuly, touché à la cuisse, qui n’a pas participé à toute la séance lundi. Pas vraiment de bon augure pour un club en manque de buts (trois lors des six derniers matchs, tous face au Havre). La responsabilité offensive devrait donc reposer sur les épaules de Peguy Luyindula, pas vraiment en jambe depuis son passage en équipe de France, secondé par Mateja Kezman ou Fabrice Pancrate. A moins que Paul Le Guen ne change son traditionnel 4-4-2 en laissant Luyindula seul devant, une position qui ne plait pas trop à l’ancien lyonnais, et Stéphane Sessegnon, le parisien le plus dangereux de cette fin de saison, en électron libre derrière la pointe.