Champion d’Europe en titre, tout frais champion du monde des clubs, en finale de la coupe de la Ligue anglaise ce dimanche contre Liverpool, on a du mal à voir ce que Chelsea peut craindre ce mardi à domicile face au Losc en huitième de finale de la Ligue des champions.

Troisième de Premier League, le club londonien semble certes être largué dans la course au titre entre Manchester City et Liverpool. Mais pour le reste, difficile de déceler les faiblesses d’un club qui n’a perdu que quatre matchs depuis le début de saison toutes compétitions confondues.

Tuchel impressionné par le Losc de Galtier

Alors oui, Thomas Tuchel peut parfois se fâcher contre ses stars comme en décembre avec Lukaku, mis au ban pour avoir clamé son amour pour l’Inter Milan. Oui, Chelsea peut parfois mal jouer. Reste que le club anglais sera archi favori de sa double confrontation face au Losc. Un club qui a impressionné l’ex-coach du PSG quand il coachait encore en Ligue 1 comme ce soir d’avril 2019 où le Losc de Galtier avait fait exploser le club parisien au stade Pierre Mauroy (5-1). D'ailleurs, quand Tuchel parle de Lille, il emploie surtout le passé.

Tuchel avait échangé des mots doux avec Gourvennec

« Ils avaient un très grand entraîneur et étaient très compétitifs quand j’étais à Paris. C’était une très grande équipe c’était très difficile de jouer là-bas. La qualité des joueurs était exceptionnelle. Ils ont gagné le championnat l’an passé mais ils ont perdu des joueurs et l’entraîneur. C’est un gros changement, un changement si grand que ça prend du temps », estime l’entraîneur de Chelsea.

Alors bien sûr, le technicien allemand ne dira jamais qu’il ne craint pas le Losc actuel et qu’il estime moins Gourvennec avec qui il avait échangé des mots doux en 2019 quand Guingamp avait éliminé Paris en coupe de la Ligue. Mais le coach de Chelsea sait bien que le club nordiste évolue un cran en dessous par rapport aux dernières saisons. « Ils ont l’avantage d’être outsiders et de ne rien avoir à perdre », conclut Tuchel bien conscient qu’un échec face aux Nordistes serait difficile à justifier.