Richard Gasquet est un joueur insaisissable. D'une semaine à l'autre, on peut le croire perdu pour le tennis comme paré à remporter les plus grands tournois. Mercredi après-midi, on a retrouvé, sans vraiment s'y attendre, un Gasquet revigoré face à Jo-Wilfried Tsonga au premier tour du tournoi de Rome (7-6 ; 6-4). Le Biterrois s'est défait pour la quatrième fois en six confrontations d'un Tsonga qui effectuait ses premiers pas cette saison sur terre battue. Dans la soirée, Richard Gasquet a confirmé en éliminant le Letton Ernest Gulbis en trois sets (6-2, 1-6, 6-4). Ferdando Verdasco l'attend en huitième de finale.

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La déroute en nocturne face à Christophe Rochus, essuyée il y a une semaine à Barcelone est provisoirement oubliée. Devant une poignée de spectateurs, le Biterrois s'était effondré dans un relatif anonymat. Le Richard de Rome semble désinhibé, jamais à court d'idées pour déborder son adversaire. A coups d'amortis et de passings de revers, le joueur de Guillaume Peyre a su déborder un joueur à la rechercher de son jeu de jambes sur terre.

A la volée

Profitant des fautes directes de Tsonga, soucieux de réduire au maximum la durée des échanges, Gasquet a pris le soin de prendre la balle très tôt pour s'installer dans le court. Il s'est aussi appuyé sur une volée propre pour conclure certains points gagnants. Une nouveauté chez lui. Qu'il ne serait de idiot d'appliquer à nouveau dans la soirée face à Gulbis.

Pas plus inquiet que ça par sa défaite, Jo-Wilfried Tsonga sait qu’il lui reste encore quelques réglages à trouver sur la surface ocre. «Ce n'est pas une surface hostile pour moi, j'aime y jouer. Je me prépare, je m'entraîne, je m'affûte. Et même si je perds, ce n'est pas du temps de perdu.»