Ligue 2 : Le Nîmes Olympique demande la dissolution des Gladiators, une association de supporters ultras
FOOTBALL•Le club accuse notamment l'association d'avoir proféré des insultes à l'égard du présidentN.B.
L'essentiel
- Le Nîmes Olympique a dit son intention de porter plainte contre l’association de supporteurs Gladiators Nîmes, après des faits survenus samedi, aux Costières.
- Le club, qui souhaite demander la dissolution de ce groupe de supporteurs ultras, accuse notamment l’association d’insultes envers le président du club.
- L’association n’a pas encore réagi. Sur Twitter, elle a simplement indiqué, lundi soir, « Beaucoup nous ont vus naître, personne ne nous verra mourir ! ».
Le Nîmes Olympique a dit, lundi soir, son intention de porter plainte contre l’association de supporteurs Gladiator Nîmes, après des faits survenus samedi lors du match face à Dunkerque (0-1). « Certains de ses membres (…) ont proféré des insultes publiques aggravées à l’égard du président du club [Rani Assaf]. Ils ont, de nouveau, introduit et utilisé des engins pyrotechniques » au stade, accuse le club.
« Devant un public familial médusé par ces nouvelles provocations, chants insultants, xénophobes, homophobes et inacceptables, (…) la direction du club, qui ne manque pas d’éléments probants, va porter plainte contre l’association et les individus identifiés », poursuit le club gardois, dans un communiqué publié lundi soir sur son site.
En guerre ouverte
Le Nîmes Olympique, qui évoque des « comportements affligeants », entend aussi « entamer les démarches nécessaires auprès des autorités compétentes afin de dissoudre l’association Gladiators Nîmes, le comportement et l’attitude de ses membres étant manifestement contraire à son objet et nuisant gravement aux intérêts du club ».
Sollicitée par 20 Minutes, l’association n’a pas encore réagi. Sur Twitter, elle a simplement indiqué, lundi soir, après la publication du communiqué du club, « Beaucoup nous ont vus naître, personne ne nous verre mourir ! », en lettres majuscules.
Les Gladiators Nîmes sont en guerre ouverte, depuis des mois, avec le président du club, Rani Assaf. Le 10 décembre, dans un communiqué, les ultras avaient indiqué leur « crainte » quant à l’avenir du club, et demandé le retour d’un centre de formation agréé, la baisse des tarifs, et, surtout « de la considération » à leur égard.