Incidents PFC-OL : Trois ultras parisiens interpellés après les violences au stade Charléty
FOOTBALL•Le parquet de Paris avait ouvert samedi une enquête pour violences volontaires au sein d'une enceinte sportive ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours au lendemain des incidents, qui ont fait deux blessés.J.L. avec AFP
Trois supporters ultras parisiens ont été interpellés à la suite des incidents survenus vendredi en tribunes lors du match de football entre le Paris FC et l’Olympique Lyonnais, au stade Charléty à Paris. « Des investigations ont été menées qui ont conduit à l’identification et à l’interpellation, ce matin, de 3 supporters ultras », a annoncé mardi la préfecture de police.
Aucune interpellation n’a eu lieu sur le moment
Il s’agit de supporters parisiens, a précisé à l’AFP une source policière. Le parquet de Paris avait ouvert samedi une enquête pour violences volontaires au sein d’une enceinte sportive ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours au lendemain des incidents, qui ont fait deux blessés.
Vendredi soir, à la mi-temps du 32e de finale de Coupe de France entre le PFC (L2) et l’OL, des fumigènes avaient été lancés aux abords du parcage des supporters lyonnais et des bagarres avaient éclaté en tribunes, entraînant des mouvements de foule, le déploiement des forces de l’ordre et faisant deux blessés. Deux bombes agricoles avaient également explosé et le match avait été interrompu sur le score de 1-1 alors que la seconde période s’apprêtait à démarrer.
Le CUP condamne
Selon une source proche du dossier, « des ultras du PSG ont pu être identifiés sur les vidéos » des incidents, tandis que les ultras lyonnais « voulaient en découdre Gare de Lyon » à leur arrivée dans la capitale. Ces derniers sont en cours d’identification de la part du club lyonnais, qui a déjà commencé à envoyer par courrier des interdictions de stade à plusieurs « supporters » présents dans son parcage vendredi, en plus d’interdire ses groupes de déplacement.
Par le biais d’un communiqué, le Collectif Ultras Paris (CUP), s’est désolidarisé « des actes de violence commis ce soir-là », promettant « une exclusion du groupe immédiate » si des membres du CUP devaient être identifiés parmi les supporters parisiens interpellés.