Les Marseillais, battus 2-0 à Donetsk, peuvent confirmer: mieux vaut voyager en Ukraine avec un petit pécule. S’il n’hypothèque pas les chances parisiennes d’accéder au dernier carré de cette Coupe UEFA, ce 0-0 place le PSG dans l’obligation de marquer la semaine prochaine à Kiev. Au tour précédent, le même score concédé au Parc contre Braga n’avait pas porté à conséquence. Sauf que le football pratiqué par le Dynamo incite à se faire plus de cheveux de blancs pour Paul Le Guen.

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Dans ce quart de finale, les rôles ont été bien répartis: Kiev maîtrise le ballon, Paris a contre et se charge des trop rares occasions. Si le retour vire à la bérézina, Stéphane Sessegnon risque de se repasser ce duel face au portier ukrainien, Stanislav Bogush à la 57e, gâché par une feinte de frappe de trop. Difficile pourtant d’en vouloir au seul parisien capable de casser ce maudit faux-rythme imposé par les Ukrainiens. Car Le Dynamo Kiev est de ces équipes qui donnent presque l’impression de se désintéresser du but, tant elle aime réciter un football de tableau noir.

Hoarau et Luyindula oubliés

Timorés, les Parisiens, eux, ne sont jamais totalement entré dans ce quart de finale. Pas aidé par un duo Chantôme-Clément trop neutre dans l’entrejeu, Hoarau et Luyindula ont été réduits à la portion congrue question bons ballons. En dehors d’un arrêt de gardien de hand sur une reprise à bout portant de Chantôme, Bogush a passé une douce soirée de printemps. A trop vouloir éviter ce but tant redouté à domicile, le PSG en a presque oublié d'entrer dans son match. Dommage mais pas irréversible.