Etienne, le frère cadet de l'autre

Etienne, le frère cadet de l'autre

Suspendu au match aller à Nantes, Etienne Capoue (20 ans) devrait enfin affronter son « frangin » Aurélien (27 ans) [si ce dernier est rétabli] sur une pelouse de L1, samedi soir. « C'est spécial mais on s'est dit qu'on laissait la famille en dehors ...
Julien Carrère

Julien Carrère

Suspendu au match aller à Nantes, Etienne Capoue (20 ans) devrait enfin affronter son « frangin » Aurélien (27 ans) [si ce dernier est rétabli] sur une pelouse de L1, samedi soir. « C'est spécial mais on s'est dit qu'on laissait la famille en dehors de tout ça et que sur le terrain il n'y aurait pas de cadeau », sourit-il. Etienne versus Aurélien. Le TFC qui joue l'Europe face à un Nantes qui lutte pour ne pas sombrer en L2.

« Je jouerai pour gagner, lui aussi, et j'espère qu'on pourra en rigoler après », rajoute Etienne, qui salue le retour au premier plan de son frère après quelques années difficiles : « Il a grandi dans sa tête, un peu tard peut-être, mais c'est quelqu'un qui marche à l'affectif et avec Baup cela se passe bien. » Il est bien placé pour le savoir, lui qui, la saison dernière, était entraîné par l'actuel coach nantais. Entraîné, mais rarement titularisé... « La saison dernière, même si j'espérais plus jouer, je me dis avec le recul que ce n'était peut-être pas évident pour Baup de lancer un jeune alors que l'équipe luttait pour le maintien », reconnaît Etienne. Devenu, depuis, le joueur le plus utilisé du milieu de terrain toulousain (25 matchs soit déjà 20 de plus que la saison dernière), dans un poste de sentinelle devant la défense dans un système en 4-1-4-1, Etienne tient un rôle essentiel dans la réussite défensive de son équipe (meilleure de L1 avec 21 buts encaissés). « J'aime ce poste où il faut tout donner pour récupérer le ballon et ensuite bien s'appliquer pour la première relance », analyse-t-il. Une saison pleine qu'il complète avec le brassard de capitaine des Espoirs, un « honneur », reçu le jour de sa deuxième convocation et sa première titularisation (!) sous les ordres d'Erik Mombaerts l'automne dernier. Forcément plus glamour que la lutte pour le maintien, le quotidien d'Aurélien. « On se téléphone souvent mais on ne parle pas trop de ça. En tout cas, moi, je ne chambre pas trop car c'est quand même mon aîné ! », s'esclaffe Etienne. ■