TENNIS« Porté par le public », Monfils fait le spectacle et renverse Kecmanovic

Masters 1000 de Paris-Bercy : « Porté par le public », Monfils renverse Kecmanovic en mode showman et rejoint Mannarino

TENNISComme à son habitude, Gaël Monfils a su jouer avec le public, de retour à Bercy, pour venir à bout de Miomir Kecmanovic
William Pereira, à Bercy

William Pereira, à Bercy

Fortunes diverses pour les vieux mousquetaires au Masters 1000 de Paris-Bercy​. Quand Richard Gasquet sortait au pas de course de son duel perdu contre Grigor Dimitrov, Gaël Monfils, lui, jubilait avec la foule en délire après être venu à bout de Miomir Kecmanovic, que le Français n’avait de son propre aveu « jamais battu, pas même à l’entraînement ». La série était d’ailleurs bien partie pour continuer : la Monf a perdu la première manche contre un joueur déjà réglé – car issu des qualifs – et bien résolu à ne rien laisser sur son service.

Il fallait donc à Monfils un truc en plus pour franchir l’obstacle et rejoindre au tour suivant Adrian Mannarino. « A un moment, c’était très tendu, confesse-t-il, mais j’ai réussi à trouver la petite faille et à m’engouffrer dedans. » Avec l’aide d’un public jusqu’ici « très fair-play », pour reprendre les mots de Dimitrov (lequel devait s’attendre à une plus grande hostilité ambiante contre Richard Gasquet), à qui la Monf a su rendre sa partialité à coups de grands gestes des bras ou de doigts sur l’oreille, comme pour dire « Paris, je t’entends pas ».

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Monfils vent de dos, porté par le public

Derrière, la recette est connue. Le Français joue le feu sur deux ou trois points et allume l’Arena de Bercy à la manière des bêtes de scènes habituées à côtoyer les environs. « J’ai été porté par le public et la machine s’est allumée. Tout le monde prend du plaisir et c’est fabuleux. »

Les coups sont plus lourds, plus intenses, le Serbe recule sans jamais se laisser intimider, il défend bien et même trop bien sur sa ligne, à croire que son abdication n’arrivera jamais. Mais au bout de l’histoire, c’est bien à Monfils que revient le dernier mot. Jeu, set, et match, 4-6, 7-5, 6-3. Le local de l’étape est crevé mais est prêt à se refaire mal mercredi contre Manna, « toujours chiant » à jouer. « Je suis content d’avoir pu rejouer à Paris avec beaucoup de public, et aussi content d’avoir pu gagner ici. […] A Paris, avec l’adrénaline, on oublie la fatigue et on passe au-dessus, c’est ce que j’ai fait aujourd’hui et c’est ce que j’espère refaire demain. » Le public de Bercy n’en attend pas moins.