Incidents Nice-OM : Une tribune de l’Allianz Riviera fermée pour quatre matches
VIOLENCES•Le préfet des Alpes-Maritimes a annoncé sa décisions après les débordements de dimanche20 Minutes avec AFP
La sanction est tombée. Le préfet des Alpes-Maritimes a annoncé lundi soir la fermeture «pour les quatre prochains matches disputés à domicile» de la tribune Populaire Sud du stade de Nice après les jets de projectiles qui ont entraîné de graves incidents dimanche lors du match Nice-Marseille.
«Devant la gravité des incidents survenus, sans attendre les sanctions qu'il appartient à la Ligue de football professionnelle (LFP) de décider, le préfet des Alpes-Maritimes a pris ce soir les décisions suivantes: fermeture de la tribune Populaire Sud où les incidents ont éclaté pour les quatre prochaines rencontres disputées à domicile», écrit le préfet Bernard Gonzalez dans un communiqué.
Un homme en garde-à-vue
Un homme de 28 ans, soupçonné d'avoir porté des coups à un joueur de l'OM lors des incidents a par ailleurs été interpellé et placé en garde à vue lundi en fin de journée, a appris l'AFP de sources policière et judiciaire. L'homme a été interpellé à Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes), a précisé la source policière. «Il s'agirait a priori d'un supporter niçois», a précisé auprès de l'AFP le procureur de Nice, Xavier Bonhomme. Dimanche soir, trois mineurs avaient déjà été interpellés vers 22h30 lors des débordements. Ils ont été remis à leur famille et n'ont pas été placés en garde à vue, a détaillé la source policière.
Le match de la 3e journée de Ligue 1 opposant Nice à l'OM a été interrompu dimanche à la 75e minute après que des supporters ont envahi le terrain à la suite d'un incident qui a mis le feu aux poudres: une énième bouteille en plastique lancée sur le joueur marseillais Dimitri Payet, que ce dernier a renvoyée vers la tribune.
Après plus d'une heure et demie d'interruption, la rencontre a été définitivement arrêtée, les Marseillais refusant de reprendre le match. Le parquet de Nice a annoncé lundi l'ouverture de plusieurs enquêtes, notamment pour «jets de projectiles» et «violences volontaires aggravées». La LFP a elle convoqué les deux clubs dès mercredi en commission de discipline.